mardi 27 décembre 2011

J'ai une mauvaise nouvelle : Je ne sais PAS voyager léger. En fait.

Grosse déception : moi qui pensais être une fille raisonnable, qui voyage avec trois fois rien un peu genre "je suis pas une vrai fille moi, même pas peur de me péter un ongle et je mange avec les doigts" , je me retrouve dans la situation de 98% des filles (ben oui, reste celle qui arrivent à ne PAS être de vraies filles) :

Les chaussures, c'est une foutue galère !

Puisque c'est comme ça, je vais me punir en jouant aux petits poneys.
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mardi 13 décembre 2011

L'aire ADMINISTRATIVEUH.

Oui, pendant que mes fesses sont toujours posées sur mon canapé français, mon premier passe-temps est de prendre mes pieds en photo. On ne se moque pas. 



Quand vous entamez quoi que ce soit dans votre vie d'adulte, alors qu'on vous a toujours confronté à la vie de bisounours (a piece of caaaake Juliette....), vous devez faire face à... l'administration française. Rassurez-vous, quand on part à l'étranger, c'est encore PIRE.
La CPAM, le Pôle Emploi, les conventions de stage, les différentes cartes à obtenir deviennent soit vos amis, soit vos pires ennemis. Soyons réaliste, ils ne deviennent JAMAIS vos amis. Oui parce que, dans chaque administration française, dans chaque bureau se trouve LE type qui ne fait pas son boulot correctement (on a quand même balancé avec un ton tout sauf agréable, à ma mère, dévouée pour causer avec le pôle emploi quand je ne touchais rien depuis deux mois, "Oh ben bah ça va c'est pas la mort !" What the f*ck ?!). Et évidemment, sauf si vous avez une chance phénoménale -dans ce cas jouez au loto- CE type est pour votre pomme. Ne pleurez pas, on est tous dans ce cas. A croire qu'on a un arriéré par personne dans nos dossiers.
Je pense que le meilleur dans tout ça, ce sont les versions différentes selon les interlocuteurs. Déjà, allez leur parler du programme Leonardo qui ne connaissent ni d'Eve, ni Des dents (joke) et que 13 autres personnes sont exactement dans la même situation cette année, donc que non, je ne vois pas pourquoi eux ça a marché et pas moi.

Peut-être suis-je un peu frustrée qu'après deux mois, rien ne se règle dans les temps.

Sur ce, je retourne camper au pôle emploi.


Toutes mes excuses aux travailleurs qui font leur travail. Pouvez-vous mettre en place une politique qui dégagent les boulets ? Merci.
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jeudi 8 décembre 2011

Tomorrow, tomorrow, I love You, tomorrow

Demain sera le dernier jour de notre formation FTN. La fin du début.

Je ne sais pas si je suis la seule dans ce cas, mais j'ai un sacré coup de blues. C'est que je me suis vachement attaché à tous, bien plus que je ne l'ai jamais fait auparavant. J'ai rencontré des gens intéressants, qui savent ce qu'ils veulent et feront ce qu'il faut pour le réaliser. C'est important d'avoir une telle ambiance de classe. C'est rare surtout.

Tout le monde part samedi, alors que mon stage commence le 5 Janvier.  Certains diront que j'ai de la chance de passer Noël ici, mais d'un côté, j'ajoute que j'ai l'impression qu'on me coupe l'herbe sous le pied. Se préparer psychologiquement à quelque chose pour que finalement on dise "non pas toute suite", c'est assez déstabilisant. Tout le monde va connaitre son nouveau boulot, sa nouvelle vie, et moi je suis "coincée" ici.
J'ai l'impression que cette année sera une grosse étape de ma vie, que ce soit sur le plan professionnel ou sentimental. J'ai une trouille bleue, mais je crève d'envie de changer d'air.

Je fais parti des gens qui ont la bougeotte. Si je ne change pas d'environnement souvent, je ne peux pas me sentir bien. Il faut que j'innove constamment. Je ne sais pas si un jour je me calmerais. J'espère que non d'un côté, on a tellement de chose à découvrir.

J'ai trouvé une annonce d'appartement qui me plait bien. Je croise les doigts pour que les filles dedans soit opé. Avec un peu de bol; ça m'enlèvera le stress du logement.

Dans tout les cas, je souhaitais remercier mes chers camarades et nos formateurs. Un gros MERDE pour vous guys, qui allaient commencer une nouvelle étape. Je vous souhaite beaucoup de bonnes choses et que vous reveniez avec des souvenirs plein la tête à nous raconter. J'espère vous croiser sur le territoire anglais, qu'on aille se faire un pub. Oui -minute sentimentale- je vais avoir du mal à me passer de vous.

ENJOY IT ! Je vous rejoins bientôt.
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jeudi 24 novembre 2011

Flashback n°1 : quand les téléphones ne sont pas du tout des amis.

Quand on a commencé la formation, on nous a parlé des coups de fils à passer à l'étranger.
Au début, on se dit " Boarf, c'est loin, j'ai le temps". Grave erreur mon ami car deux jours après, on vous fait la démo. Maintenant, libre à vous d'imaginer 14 jeunes gens, pétrifiés à l'idée simple d'entendre la tonalité anglaise.

Pour ma part, je n'étais même pas pâle, j'étais livide.

Et là, on part dans le traditionnel schéma narratif, oui oui, le schéma qu'on a mangé de la 6éme à la seconde,  avec TOUT les textes qu'on a pu lire :

Situation initiale : imaginez donc ces 14 jeunes gens autour d'une table ronde. Le professeur tient l'objet de la malédiction, : le téléphone. Tout le monde est suspendu à ses lèvres. Certains se font tout petit (bon, là il y a moi), certains ont l'air parfaitement détendu (je téléphone en Angleterre tous les jours moi.), et d'autres sont imperturbables (même pas peur, mais peut-être un peu quand même)

Élément perturbateur : la fameuse tonalité qui montre bien que oui, vous avez tapé le bon numéro, même si vous avez essayé de faire n'importe quoi pour y échapper, Oui, ça a marché. Balot hein ?

Péripéties : Là commence l'explication de pourquoi diable téléphone-t-on, le programme Leonarquoi ? Paris ? Oh PARIS ! J'adôôre la France.

Élément de résolution : je pense que ça coule de source : la réponse. Oui, non, peut-être, rappelle demain, va faire mes courses ?

Situation finale : les tout-petits n'ont pas téléphoné aujourd'hui (ben oui, fallait que je me sente prête, c'est tout.), les détendus ont parfaitement géré, les imperturbables se sont révélé tout-petits ou courageux. Et eux, ils ont une satisfaction du tonnerre de Zeus, même si ils ont rien compris à ce qu'il s'est passé.

Et les tout-petits rentre chez eux. Se sentent bien neuneu de pas l'avoir joué courageux. Mais après 4 heures de suspense et un coeur qui a menacé sévèrement d'aller faire un tour hors de la cage thoracique, malgré la fatigue de fou furieux qui nous traine, on se répète à tue-tête la phrase qui tue :

  "BON, demain, j'le fais."
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dimanche 20 novembre 2011

mercredi 16 novembre 2011

My religion is Simon Peggism.

Un coin du Néro Caffé - St Pancras International - 19h03

What a weird day.

Je pense être passé par tout les états physiques possible aujourd'hui.

Le stress, le calme, l'excitation, la tristesse, la soulagement, la déception, l'ennui profond, la panique, le désespoir. Tout ça intérieurement. Je vous dis pas le bordel que ça doit être chez mon mini-moi.

Si on m'avait dit (oui, si yavait un mec du futur qui avait débarqué devant moi en me disant "voilà c'qui va s'passer" High 5 à ceux qui ont compris la référence), il y a quelques années qu'à 19 ans, j'allais passer un entretien d'embauche chez un photographe de mode qui tue tout à Londres, je n'y aurais pas cru. J'aurais sans doute halluciné (déjà suite au fait qu'un mec débarque comme ça devant mon nez pour jouer à Monsieur Je-sais-tout).

Peut-être que d'ici quelques mois, tout ce nouvel environnement me sera familier. Le bruit, les voix, les odeurs. Les quartiers ne seront plus des simples noms sur une carte qu'on s'amuse à prononcer avec le british accent, sans savoir si on le prononce "properly".

J'ai encore tellement de chose à apprendre que ça me désespère. Tout recommencer encore une fois, dans une autre langue, en ne comprenant que la moitié des termes techniques qu'on me demande ?

Mais au final, la chose qui fait rêver suite à cette journée exténuante, c'est que j'ai marché ou Simon Pegg a posé ses pieds. Et ça, c'est super classe.


(pour ceux qui ne savent pas qui est Simon Pegg -shame on you-, courez voir Shaun Of The Dead, c'est un ordre.)



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vendredi 11 novembre 2011

Ce book aura ma peau.

D-2 - Job interview in London.

Étape importante : le book.

Bilan : 7h dessus, et je n'en suis tjs pas satisfaite. Life could be crual.
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mercredi 9 novembre 2011

3949, un numéro national pour les demandeurs d'emploi !


" on a retrouvé votre AISF, je vous tiens informée"

Question : Est-ce qu'il n'y a que moi que cette phrase choque (et emmerde profondément) ?

RETROUVÉ ??? Comment ça "retrouvé" ?? Ma feuille avait décidé de tout plaquer pour devenir actrice en Slovénie ?!

Pour la petite histoire (j'ai l'impression qu'il y a toujours des "petites histoires" au pôle emploi), cette fameuse attestation qu'on demande, qu'on fait signer ailleurs, qu'on ramène pour avoir un autre papier qu'on refait signer ailleurs, qu'on leur redonne pour qu'ils allument un calumet de la paix avec, et nous appeler 3 semaines après pour nous dire "il manque 435 pièces pour votre dossier, qu'on a depuis 3 mois, mais on vient juste de remarquer, parce qu'on s'en fout royalement de vous en fait. Jeanne, un café."

Pourtant, on a bien fait notre boulot nous. En bonne élève, on prend le fameux papier, on le ramène signé et on attend sagement. "15 jours max" dit le Monsieur de l'accueil.
Les dit-15 jours passent. Le mois aussi.

Après 6 tentatives d'appel, avec la musique pénible, les mots EMPLOI/RENDEZ-VOUS/MES FESSES à prononcer (n'essayez pas de dire "CRETINS", ça ne marche pas. J'ai essayé.) on a :

"On a pris un peu de retard" dit ce même monsieur.

En gros, si j'ai bien compris,  il faut 12 mecs de Pôle-Emploi, une équipe du GIGN, un club de touriste japonais, le RAID, la boulangère du coin et le car scolaire pour envoyer UNE feuille ? `

(je me pose sérieusement la question, on ne se moque pas.)

Je préfère croire que ma feuille a voulu s'exiler de ce monde de fous.

Affaire à suivre. Avec une batte de base-ball.
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Have you found an accomodation ? Damn it !

Bon, l'une des premières étapes, quand on prépare un voyage à l'étranger c'est... trouver un logement.

Le temps de comprendre vaguement comment fonctionne les sites (5 min par sites), de calculer où on peut se trouver dans Londres avec ses milliards de quartiers (2h) et zones, on peut commencer à lire les annonces. Et là, on rit. Jaune, mais on rit.

1) déjà, ça coute deux bras de vivre dans un placard à balais avec tout plein de gens que tu connais pas.

2) quand on a avalé la pilule du prix (c'est faisable si je mange pas, bois pas, sors pas et me balade nue), on peut lire les annonces. 

3)De la coloc qui a l'air sympa, on peut tomber sur un homme d'un certain âge, vivant seul, qui veut louer SA chambre à UNE jeune FILLE de max 25 ans (Vous avez dit blonde à forte poitrine j'ai entendu) pour durée indéterminée. 

4) Ou l'appart "trop beau pour être vrai". Celui qui donne des paillettes dans les yeux. Grand, meublé, pas cher, à proximité de tout. J'imagine l'arrivée sur place, quand le grand et "stunning" appartement se transforme en cagibi infesté de rats et toilette à la turque. Youhou !

Malgré tout, que personne ne désespère. Apparemment c'est faisable de trouver un appart vite et correct sur Londres. 

Histoire de se préparer psychologiquement à payer des transports qui coûtent 4 reins. Per calendar months. 

Amen.




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jeudi 3 novembre 2011

Le premier billet

Ce que j'écrirais ici sera sans doute sur-exagéré, selon mes humeurs. Ce sera parfois à chaud. Parfois après une crise existentielle, ou après un long cheminement de pensées philosophiques. Ou pas du tout.

Mais si on controlait tout, ce serait quand même vachement moins drôle.

Bref, me voici toujours sur le sol français jusqu'au 10 Décembre. Jour où tout commence finalement. The D-Day. Ceux qui se retrouvent sur ce blog parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire que surfer sur internet doivent se demander ce que je fabrique à écrire pour ne rien dire. C'est simple les amis, j'ai la flemme de tenir un journal écrit. Or, pour mon rapport de stage, je dois avoir une sorte de journal de bord. Or, comme je fais pas grand chose comme tout le monde, j'ai décidé de faire quelque chose de funky avec un fond avec des ziguiguis et autres motifs de couleurs, histoire de raconter ma future vie chez les Anglais. Et en plus, je perds tout. J'aurai pas l'air fine si je perdais mon joli petit carnet papier avec 3568 pages écrites.

Je suis donc photographe.
Je recherche actuellement un stage d'assistante de photographe de mode que je suis sur le point de trouver.

Pour le moment, mon dilemme se résume à ça : LONDRES ou EDIMBOURG ? Red beans or Haggis ? Rosbif ou Kilt ? (en cherchant, je suis sûre que je peux trouver d'autres blagues pas drôle de stéréotypes.)

To be continued....

PS : Pourquoi Bonnie's fish bowl ? Bonnie est un clin d'oeil personnel à quelqu'un qui devrait se reconnaitre, fish bowl, c'est un autre clin d'oeil (en gros, je ferme les deux yeux) parce que je suis un poisson. Et un poisson, ben c'est dans un bocal.
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