lundi 23 janvier 2012

En fait, je ne suis pas une taupe, je suis un panda.

J+23 in London : les péripéties de la vie.

Un petit Hello fatigué, le coeur et la tête en vrac. Histoire de dire que je suis vivante.
Le bureau se passe à peu près bien. J'ai de grosses journées (bouffe toi 7h-21h sans break kiddo), j'apprends des choses, j'ai des périodes de trous (c'est pour ça que j'écris ici à 13h, un lundi), et j'ai des périodes très intenses. Je fais mon premier shooting ce soir, j'espère être à la hauteur. Il le faut toute façon, je n'ai pas de seconde chance.
Le système de travail anglais est très particulier, on mets un français aux horaires fixes ici, je pense qu'il se suicide une semaine après. Quand on veut travailler dans la photographie, on ne compte pas ses heures. On est disponible tout le temps, la vie personnelle est entre "brackets". 
Ce stage est un gros travail sur soi. Je change à une vitesse éclair, j'ai quelques moments de faiblesses, mais je me ressaisie au plus vite. Je ne peux plus regarder une photographie que je trouvais déjà merdique avant. Maintenant, je la trouve juste à vomir, les pseudo-photographes me donnent de l'urticaire. J'ai développé mon oeil, et je prends conscience de la charge de travail que représente une photographie. J'en avais déjà conscience, mais là ce ne sera plus jamais pareil. 
Mon caractère s'endurcit (encore, désolé les gars), je développe mes muscles (10 sacs de 15 kilos en 30 minutes à charger toute seule aha -au moins, ça sert à quelque chose-) et je prends sur moi.
Je dois avouer qu'à cet instant précis, je fais tout ce que je peux pour rester occupée. I am a heart-broken today, but I have to deal with it. 

Concernant la vie à la maison, deux collocs espagnoles sont venues se joindre à la fratrie. Une dernière devrait arriver ans la semaine, et nous serons au complet. Je change de chambre pour la 2éme fois, j'espère avoir le temps et la foi ce soir après le shooting pour terminer mon déménagement. Mes collocs ont pitié de moi et me font à manger quand je rentre tard, ce qui me donne envie de pleurer de joie.

Ce week-end, j'ai fait du tourisme et j'ai découvert le quartier du marché aux fleurs de Columbia Road. Un gros coup de coeur, et ça file sacrément la patate de voir toutes ces fleurs, musiciens et petites boutiques. Ça a des faux airs de Montmartre. En mieux.


J'ai aussi testé mon premier English Breakfast suite à une découverte d'une perle : le Mess Café. Une pure tuerie pour 3,95£. Je pense camper là-bas prochainement.


Bon appétit, à bientôt.
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jeudi 12 janvier 2012

Je deviens une taupe.

J+??? in London : LET'S GO TO WORK

Hello guys !
Dur dur d'entretenir son blog quand on a pas le temps de fai... bon ok, j'étais en congé cette semaine, après 3 jours de boulot. Oui, et bien, ce n'est pas de ma faute si l'équipe part à LOS ANGELES PAYS DES PAILLETTES faire un shooting. Sans moi. 
Bref.

Ce que je retiens pour le moment de mon boulot : je vais morfler. Beaucoup. 
Parce que :
  1. L'équipe parle un anglais machouillé-patate-chaude-dans-la-bouche qui je ne comprend toujours pas, alors qu'ils attendent à ce que je le comprenne farpaitement.
  2. Nous partageons un bureau de 12 mètres carrés à vu de nez, sans fenêtre, avec une merveilleuse lumière tamisée, sans pause déj et la journée sur un écran. D'où le titre de mon article. Tu sors, il fait nuit, tu n'as pas pris l'air ou ne serait-ce seulement VU l'air de la journée, tu es tendue, exécrable, tu as juste envie de faire des rouler-bouler dans l'herbe, mais tu peux pas, c'est la nuit, et il fait froid.
  3. J'ai du apprendre à manger en 13 secondes et 48 centièmes. Je sais que les français sont supposés avoir des longues pauses déjeuner, ok je peux m'en passer, mais 13 secondes ?? Sérieusement ??
  4. Je dois oublier tout ce que j'ai appris jusqu'à présent (mais pas tout quand même) et tout recommencer. Photoshop notamment. Donc, je morfle, je pleure de temps en temps, je me ressaisi et je recommence.
Mis à part ça, ils sont quand même sympathique, pas très bavards, mais sympa. Ils me mettent la pression mais s'assure que je ne me suicide pas dans la minute qui suit. Demain, je ré-attaque et là, je vais me bouffer tous les termes techniques des éclairages et apprendre les kits par coeur. On sourit Juliette (ou devrais-je dire Juliet), take a deep breath.

Take care everyone.

Juliet.

PS : Sinon, quand je me plains pas, je passe aussi des supers chouettes moments avec les topains.
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mardi 3 janvier 2012

TESCO

J+3 in London : Je pense qu'il est temps que je mange.

Il faut dire que depuis mon arrivée, j'ai du avaler 2 repas. Oui, je fais parti de celles à qui le stress coupe l'appétit. Pratique quand on fait Weight Watcher, moins quand on ne le fait pas.
Je me suis donc résolue à inaugurer le TESCO.


Et là, c'est magique. On se retrouve face à un milliard de rayon avec des trucs plus ou moins mangeables, et on doit faire le choix concernant les prix, la marque, la consistance (j'aurai du l'écrire en premier). J'ai réalisé que je ne pouvais pas trouver des haricots verts en conserve mais que j'avais 267 possibilités pour des beans/tomato/something. Oubliez aussi la laitue, c'est l’ère du chou-fleur !
J'ai aussi constaté que la date de péremption des choses est très très courte. 2, 3 jours maximum. Peut-être est-ce la réglementation, ou bien les anglais sont des grands mangeurs, mais pour ma part, je ne peux pas m'enfiler un paquet de pain de mie long comme le bras pour moi toute seule en 2 jours. Sorry guys.
Par contre, ce qui est merveilleux (et là ça l'est moins pour ceux qui font Weight Watcher), c'est que niveau mal-bouffe et grignotage en tout genre, on peut applaudir, car la quantité de gâteaux et autres ennemis de la taille 36, ne sont VRAIMENT pas cher. Je pense d'ailleurs acheter le stock d'Oreos prochainement.

Je dois avouer que l'achat de la lessive m'a posé problème. On se raccroche au marque connue aussi en France, pour distinguer l'adoucissant de la lessive. Honnêtement, faire les courses apporte énormément de vocabulaire en 10 minutes. On ne réfléchit pas à traduire les mots "lessive" "chou-fleur" "ampoule" et autres facéties pendant nos cours. Maintenant, on se mange les doigts de ne pas être un dictionnaire. N'est-ce pas merveilleux ?
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lundi 2 janvier 2012

Londres, la ville magique des Oreos presque gratuit youhou

J+2 in London :


Me voici posée pour écrire quelque chose à propos de mon périple d'arrivée.
Je dois dire qu'en moins de 48 heures, j'ai marché 12 km, je me suis perdue 3 fois (ceci explique la marche intempestive), j'ai pris deux taxis, visité 3 appartements, mangé deux fois (seulement, désolée Maman), fais du tourisme, et dormi 7h (seulement, re-désolée Maman)

Ceci résume plutôt pas mal mes activités depuis mon arrivée sur Londres hier. Moi, ma grosse valise (qui m'a d'ailleurs lâchée la saleté) et mes deux sacs.
J'ai donc passé ma première nuit en "auberge de jeunesse".
Qu'on soit bien clair, dans le quartier où je suis, il n'y a PAS d'auberge de jeunesse. Je me suis donc retrouvé à devoir prendre un lit dans un dortoir à 4, où il n'y avait pas de casier à clé ou quoi que ce soit de "safe". Quand on trimballe 4000 euros de matos, c'est problématique. Mais le staff était sympa, et le prix bon marché. On va pas non plus épiloguer, mais ils devaient aimer la poussière et autres facéties, vu qu'elle était présente à peu près partout. Dommage, moi je suis pas fan. 

Heureusement, j'avais, au préalable,  fais en sorte de me planifier des visites d'appartement, pour trouver mon home sweet home avant de travailler. J'ai donc eu le premier rendez-vous quelques heures après mon arrivée, et je dois dire : I AM A LUCKY GIRL, parce qu'en plus d'être trèèès abordable (360 pounds a months), c'est plus que propre. Pour expliquer la chose, le propriétaire (devenu mon best-friend-forever-til-I-die) Farad a une maison. Pas en carton. Pirouette cacahuète.
Bref, il possède 4 chambres dans cette charmante maison divisée sur 3 étages, du coup, nous vivons à 4 dedans. J'ai ma petite single room d'environ 10 mètres carré, toute meublée et bien pratique. Ensuite, chacun fait sa vie mais de temps en temps on partage les repas. Ce soir c'est moi qui m'y colle, je suis la Frenchie, il parait que je sais cuisiner.
En gros, je suis comme un coq en pâte. 

Cependant, j'ai du bien entendu visiter mes autres plans avant. Et là c'est drôle.

Le premier que j'ai visité (après Farad), se trouve à 500 mètres du bureau. Merveilleux. Refait à neuf. Merveilleux. 635£/months. Moins Merveilleux. Il possède aussi 4 chambres. 3 hommes, 35 piges.
Le flatmate qui m'a fait visiter les lieux a fini par poser la question :
"By the way, how old are you ?"
"19"
"OH GOD YOU'RE SO YOUUUUUNG" dit-il avec un sourire qui va de la France à l'Australie. "I hope you'll come, I'd love to have a cute Frenchie here !"

Bon d'accord. T'es rigolo mais je compte pas finir bonne de qui que ce soit, ni flirtouiller avec mes colocs.

Le second que j'ai visité, je pensais que c'était une coloc de 4 filles. En fait non, c'est une maman d'un certain âge qui loue la chambre de son fils. Je dois dire que j'étais tellement bien dans ma chambre chez Farad, que j'y suis allée seulement parce qu'il m'a encouragé. Mais les seules choses que j'ai retenu c'est que :
  1. Le fils n'a pas quitté la maison en fait.
  2. Ça sentait le curry partout dans la maison
  3. il fallait quelqu'un de très/trop silencieux. Pas le droit d'utiliser les toilettes la nuit, s'il vous plait. Ni de marcher en fait. 
Bien que cette dame soit très aimable, j'ai gentiment décliné l'offre. 

Du coup, here I am, près de Hackney Central. Bien au chaud.

C'est pas que je vous aime pas, mais je dois aller cuisiner !

Cheers ! 





PS : j'ai eu quand même eu le temps de faire un peu de tourisme avec Manon et son amoureux le soir de mon arrivée !
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