jeudi 2 février 2012

Please call 999

Péripéties de la vie anglaise : Voir un docteur.

Bilan : Impossible.

Lors de ma fièvre/rhume/bronchitechosechouette, je ressemblais tellement à... rien en fait, que mon proprio m'a obligé à voir un docteur. Là, on rigole.

Voir un toubib à Londres, c'est comme voir les cloches de Pâques. T'aimerais bien, mais tu les vois jamais.
Ce qu'il faut savoir, (et ça aurait été bien de le savoir quand j'étais en France), c'est que pour avoir un rendez-vous chez un généraliste, il faut être "enregistré" chez l'un d'entre eux. En gros, quand tu es quelqu'un d'intelligent qui sait ça, dés ton arrivée à Londres, quand tu n'es PAS malade, tu vas prendre rendez-vous chez le docteur qui te donne des papiers, que tu remplis et ainsi tu as un "compte" chez lui. Quand tu seras vraiment malade, tu pourras l'appeler, et s'il a de la place, il te cale.


Manque de bol, je ne suis PAS enregistrée. Les toubibs n'ont pas voulu me recevoir. A la place, ils m'ont envoyée dans un centre relié à l'hôpital qu'on appelle les "Walk-in centre". Un peu comme un dispensaire en France.

Une fois arrivée là-bas, tu constates que tu as en moyenne 3 ou 4 jours heures d'attente. Là, deux solutions :
-Rentrer chez toi, passer ces 3 heures sous ta couette.
-Rester là-bas, patienter les 3h dans une salle d'attente froide avec plein de gens malades autour de toi.
Bénis sois celui qui a eu la foi d'attendre.
 Moi, j'ai choisi d'aller râler sous ma couette (putaindpaysdmerdeouyapasdtoubib), et d'apprendre tout les mots en anglais pour les symptômes que j'avais.
Il y a une utilité à tout !
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