lundi 30 juillet 2012

Etre standardiste c'est pratique, tu peux bloguer quand t'as rien à faire

Ça y est, c'est officiel. J'essayais de repousser l'échéance le plus loin possible, mais ça m'a rattrapée.

La ilfautquejereparte aiguë

Ceux qui l'ont déjà eu savent ce que c'est. Je me permets même d'effectuer un high five avec un clin d’œil avec eux qui dit "je suis avec toi mec !"
Sinon, pour ceux pour qui ce n'est jamais arrivé voici comment ça se traduit :

- Les jambes qui tressautent quand on est trop longtemps assis sur une chaise (ce qui arrive, je vous l'accorde, chez 98% des gens un tant soit peu dynamique qui restent inactif pendant trop longtemps, ça ne donne pas forcément le premier symptôme de ce virus)
- On se mets en tête d'essayer des choses nouvelles genre "trop biiien un cours de macramé, mais j'ai jamais fait de macramé ! C'est Gé-ni-al ! AH, ya poterie aussi ?! Mais c'est l'extaaaaaase"
- On boit les paroles de tous ceux qui discutent de voyage, qui reviennent de voyages, qui parlent de partir alors qu'avant, c'est pas qu'on en avait rien à carrer (quand même, on est bien élevés) mais ça rentrait poliment par un oreille pour sortir par l'autre. Maintenant, j'ai l'impression que je suis devant un Messie ou devant quelqu'un qui me dit qu'Asos a décidé de donner des vêtements chers à tout le monde. Bref, c'est limite être toxicomane des histoires des autres.
- On est victime de l'apocalypse sentimentale, c'est-à-dire : un gros bordel émotionnel.Telle une surdose d'hormones, elle vous fait passer du rire au "tiens, je vais faire la gueule pour rien". On fait chier les autres, on répond même des "MAIS RIEN" aux "qu'est ce qui va pas ?". En gros, on devient cons.
- On se surprend à flirter avec Google Images, juste histoire de se gaver d'image d'endroits où on ira peut-être pas, mais quand même au cas où.
- Enfin, le stade avancé de cette maladie, curable uniquement par l'achat d'un billet d'avion/train/Bus/tapis volant, c'est quand on regarde même des petites annonces dans la ville ou le pays où on est absolument PAS en ce moment.

Pour conclure, bonne chance à ceux qui, comme moi, sont victime de la ilfautquejereparte aiguë et leur souhaite un bon rétablissement. Pour ceux qui ont échappé à ce fléau, je vous souhaite de l'attraper un peu quand même, parce que, quand on part, c'est quand même vachement bien.

Bonne vacance à tous, bande de chanceux !


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vendredi 13 juillet 2012

Salut, j'ai la haine contre l'humanité ! *sourire*

Qu'on soit bien d'accord, je ne me suis jamais considérée comme méga canon de la mort à faire retourner les têtes dans la rue.
Comme 98% des filles, j'ai eu ma période pleine de complexes à 14 ans.
Comme 85% des jeunes femmes, je suis plutôt dans l'optique de vivre avec moi-même parce que toute façon j'ai pas vraiment le choix. A traduire, je passe pas ma vie devant les miroirs, mais je n'en suis pas à pleurer dés que j'en croise un ; disons que mon reflet et moi, on cohabite. Bref, je m'estime comme une jeune fille/femme/whatever normale.

Parce contre, là à cet instant précis, j'ai méga la haine. Je viens de finir la phase coup de blues (vous savez, celle qui précède toujours les coups de haine) et donc j'entame sa copine. Et du coup, j'ai décidé de vous en faire profiter un peu, parce que voilà, ça me calme les nerfs et ça m'évite d'aller piocher dans ma réserve d'Oréo en bougonnant "toutfaçonc'esttousdescons". (en fait, je l'ai déjà fait et j'ai plus faim, mais ça on ne le dira pas.)

Pourquoi j'ai donc méga la haine ?
Comme 99% des jeunes femmes habitant sur Paris (j'ai voulu mettre 100%, mais il y a toujours 1% de doute), j'ai du faire face plusieurs fois à l'espèce crétinus débilus, also known as, le Gros Porc.

Exemple du Gros Porc - Googleestmonami.
Le Gros Porc (GP pour les intimes) c'est celui qui ne vous regarde pas, mais vous reluquent dans la rue, dans le métro (il y a d'ailleurs une forte concentration de GP dans le métro si vous voulez mon avis) et autres lieux publics. Le GP est donc le reluqueur, mais qui en plus se pense discret.

Le GP commence la plupart du temps par vos seins. Voilà, il faut le dire, il doit y avoir des aimants entre nos poitrines et ses yeux parce que PAF, ça accroche (je tiens à préciser que j'ai une pensée pour ces jeunes filles bien construites à ce niveau là, ça doit être encore plus invivable pour elles que pour moi, car on a oublié de me construire dans ce coin là pour ma part. Du moins, on a pas fini les travaux. Passons.).
Le GP continue sa route vers votre visage ensuite, puis redescend vers vos jambes. Puis ensuite remonte. Puis reste fixe. Puis, il essaye de capter votre regard histoire de dire "tu devrais être flattée que j'te trouve baisable petite coquine".
Par la suite, si vous avez le malheur d'être au goût de ce type, vous allez passer le reste de votre trajet mal-à-l'aise, à regarder par terre et à vous demander si tout compte fait vous n'allez pas descendre 12 stations avant, car la marche c'est bien aussi. Parce que oui, le GP a malheureusement une bouche, et vous pouvez parier qu'il va l'ouvrir pour vous. (j'ai l'arme fatale contre ça : le casque. Même sans batterie ou pas branché. Et je fais la gueule. Normalement ça marche.).

J'ai donc la haine contre l'humanité car j'en ai ma claque de me sentir comme un bout de viande dés que je sors de chez moi. J'ai la haine contre l'humanité car ça me fout le cafard de voir qu'à un entretien d'embauche dans une boite classe en veux-tu en voilà, on passe plus de temps à reluquer mes seins qu'à me parler de mon parcours. J'ai encore plus la haine quand je rentre chez moi d'une humeur massacrante, prête à sauter à la gorge de n'importe qui et de me défouler dessus en disant que, justement, j'ai la haine contre l'humanité.

Je me demande constamment si il y a juste une concentration de cons sur Paris où si c'est partout pareil ? J'ai toujours travaillé dans un environnement d'hommes, et j'ai toujours eu droit à des boutades plus ou moins lourdes, étant la plus jeune des services où j'ai bossé, sauf pendant mes 4 mois sur Londres.
Certains me diront que, sans doute, je n'ai rien vu.
Et effectivement, je n'ai rien vu. Je n'ai surtout rien vu de semblable. 


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mardi 3 juillet 2012

Aujourd'hui, j'ai passé la serpillière et j'ai été ravie.

Je n'ai pas écrit ici depuis un moment, à force de procrastiner.
Bref, me voici, toujours sur Paris. J'ai eu le temps de passer à travers différentes péripéties, que ce soit mon opération de dents de sagesse, qui m'a juste mise KO pendant une semaine, ou divers entretiens.
Honnêtement, j'ai bien cru que j'allais mourir à la suite de cette opération. Je prie le ciel sincèrement pour ne jamais retourner à l'hopital de ma vie. L'anesthésie genre GHB, très peu pour moi. (Je passe les détails sur les lèvres et le menton endormis, suivi des joues de hamster magnifique que tant ont connu.)

J'ai eu aussi le temps de beaucoup réfléchir (pas le choix quand on est pas sortable et que la moindre activité de plus de 13 minutes te fout la tête en vrac pendant une semaine). J'ai eu les hormones qui ont fait du n'importe quoi genre sourie et pleure en même temps. Prétend que ça va. Ne pas sortir un mot. Se morfondre plus ou moins. J'ai un manque grandissant de Londres, je l'avoue.
Cependant, il me suffit de passer la porte de chez moi, et de voir le visage de mon amoureux pour m'illuminer un coup. Je me suis toujours jurée de ne pas prendre de grosses décisions pour un homme et me voilà en train de me dire qu'il est ma seule raison de rester ici. Telle est prise qui croyait prendre.

En contre-partie, parce que la nature n'est pas très tendre avec moi parfois, il suffit que je me retrouve dans un RER blindé qui plante, parce que ça plante 1 fois sur 2 un RER, pour avoir envie de pleurer. Il suffit que je vois une pauvre tâche en train de me baver littéralement dessus parce que, oh malheur, j'ai eu la prétention de mettre une jupe, pour me hurler intérieurement que, décidément, je suis entourée de tâches. Il suffit aussi que j'entende une chanson qui passait sans cesse à la radio dans mon petit bureau chez mon ancien patron pour que je me fasse un flash-back mental.

Ce sentiment de chaleur intérieure me manque. Cette sensation d'être constamment heureuse me manque. J'ai l'impression d'être trop vieille pour ceux de mon âge et trop jeune pour les plus vieux. J'ai l'impression de mener une vie en parallèle des autres. De ne pas être dans le moule. Ça pourrait me réjouir, mais ça ne le fait pas.

Se sentir décalée n'est pas plaisant finalement. Il l'est seulement quand je me retrouve dans les bras de celui que j'aime. Parce qu'on est vachement bien quand on est décalés à deux.

Oui, je vous étale mon amoureux parfait qui me donne des paillettes plein les noeils sans aucun scrupule.

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