mardi 3 juillet 2012

Aujourd'hui, j'ai passé la serpillière et j'ai été ravie.

Je n'ai pas écrit ici depuis un moment, à force de procrastiner.
Bref, me voici, toujours sur Paris. J'ai eu le temps de passer à travers différentes péripéties, que ce soit mon opération de dents de sagesse, qui m'a juste mise KO pendant une semaine, ou divers entretiens.
Honnêtement, j'ai bien cru que j'allais mourir à la suite de cette opération. Je prie le ciel sincèrement pour ne jamais retourner à l'hopital de ma vie. L'anesthésie genre GHB, très peu pour moi. (Je passe les détails sur les lèvres et le menton endormis, suivi des joues de hamster magnifique que tant ont connu.)

J'ai eu aussi le temps de beaucoup réfléchir (pas le choix quand on est pas sortable et que la moindre activité de plus de 13 minutes te fout la tête en vrac pendant une semaine). J'ai eu les hormones qui ont fait du n'importe quoi genre sourie et pleure en même temps. Prétend que ça va. Ne pas sortir un mot. Se morfondre plus ou moins. J'ai un manque grandissant de Londres, je l'avoue.
Cependant, il me suffit de passer la porte de chez moi, et de voir le visage de mon amoureux pour m'illuminer un coup. Je me suis toujours jurée de ne pas prendre de grosses décisions pour un homme et me voilà en train de me dire qu'il est ma seule raison de rester ici. Telle est prise qui croyait prendre.

En contre-partie, parce que la nature n'est pas très tendre avec moi parfois, il suffit que je me retrouve dans un RER blindé qui plante, parce que ça plante 1 fois sur 2 un RER, pour avoir envie de pleurer. Il suffit que je vois une pauvre tâche en train de me baver littéralement dessus parce que, oh malheur, j'ai eu la prétention de mettre une jupe, pour me hurler intérieurement que, décidément, je suis entourée de tâches. Il suffit aussi que j'entende une chanson qui passait sans cesse à la radio dans mon petit bureau chez mon ancien patron pour que je me fasse un flash-back mental.

Ce sentiment de chaleur intérieure me manque. Cette sensation d'être constamment heureuse me manque. J'ai l'impression d'être trop vieille pour ceux de mon âge et trop jeune pour les plus vieux. J'ai l'impression de mener une vie en parallèle des autres. De ne pas être dans le moule. Ça pourrait me réjouir, mais ça ne le fait pas.

Se sentir décalée n'est pas plaisant finalement. Il l'est seulement quand je me retrouve dans les bras de celui que j'aime. Parce qu'on est vachement bien quand on est décalés à deux.

Oui, je vous étale mon amoureux parfait qui me donne des paillettes plein les noeils sans aucun scrupule.

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