vendredi 27 décembre 2013

Soyez heureux bordel.

Maintenant que les fêtes sont terminées, me revoilà sur la blogosphère. Et croyez moi j'ai des choses à dire. J'ai même dû faire une petite pause de certains blogs que je suis.

Il ya des petites choses que j'ai remarqué ces dernières semaines. D'abord, il y a eu les articles anti-Noël. Vous savez, ceux qui disent à quel point Noël c'est surfait, que les gens sur-consomment, on mange trop alors que des gens crèvent la dalle, les cadeaux c'est naze, je suis en retard pour les miens, tata Jeannette me gonfle... Les mêmes qui, étrangement, ne pipent pas mot le jour de Noël, rien. Ben oui, ces râleurs en cartons sont quand même bien contents d'avoir leurs cadeaux de la surconsommation accompagnés de leur verre de champagne/foie gras. Sweet Irony.

Cependant, le lendemain de Noël signifie les retours des râleurs. Franchement, quelle horreur ce repas de famille, c'était chiant. Puis j'ai eu des cadeaux moches en plus, regardez. Puis on passe aux résolutions de la nouvelles année qu'on tiendra pas toute façon.


Je me demande si on en est arrivé à un point où certaines personnes sont devenues tellement blasées qu'elles se doivent de rester dans leurs vies qui ne leur plaisent probablement pas (bah oui, sinon y aurait pas de raison de râler) et de le partager avec le reste du monde. (Coucou Facebook)

Parce qu'il est tellement plus facile de râler que de changer ce qui ne nous plait pas dans notre vie.

Alors mesdames, messieurs les râleurs, voici ce que je me suis retenue de vous dire ces dernières semaines (la magie de Noël, tout ça) :

A cause de vous, j'ai eu presque honte d'aimer Noël. Puis je me suis resaisie, je n'allais quand meme pas vous donner ce que vous souhaitiez.

Personne ne vous force à surconsommer. Ou à trop manger. Ou à faire des cadeaux. Si les gens qui crévent la dalle prennent votre conscience, qu'attendez vous pour les aider ?

Si vous êtes tellement malheureux dans votre vie, pourquoi ne pas la changer ? Vous connaissez le fameux "if you don't like where you are, change it, you are not a tree" (si vous n'aimez pas ou vous êtes, changez, vous n'êtes pas un arbre) Et bien, voici votre nouveau mantra. De rien.

Ah, (pardon maman pour ce qui va suivre) à propos de vos résolutions, sortez vous les doigts du c*l et soyez la personne que vous avez envie d'être.

Et enfin, merci. Parce qu'au moins, je ne suis pas comme vous.

Vivement qu'on critique la St-Valentin ! Bisous, bisous.

Bravo à Nicolas pour son "I Want to Change", à mon amie Morgane qui s'occupe de son bébé seule, à toutes mes copines de lycée qui voyagent partout, à Junkan qui fait ses défis tous les mois, à Jasmin qui prévoit son retour en Europe, à tous ces gens qui réalisent leurs projets.
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dimanche 1 décembre 2013

Le jour où j'ai décidé que je ne travaillerais plus gratuitement.

Le déclic. Quand le moral dit STOP. 

Ce qu'il faut savoir quand vous êtes photographe (ou autres métiers de création, clin d'oeil aux graphistes, illustratreurs, coiffeur, maquilleur and co) c'est que vous entendez souvent LA phrase magique :

"tu le fais gratuitement, et ça va t'apporter plein de contact, d'argent, célébrité." 

(rayez le mensonge inutile) 


Du coup, tu donnes ton coeur et ton temps sur un plateau pour ce projet, en te disant que ce ne sera pas pour rien. Malheureusement, les 3/4 du temps, c'est pour rien. Mais vraiment.
Ça fait 5 ans que je bosse en photo, je n'ai jamais eu de contrats rémunérés suite à une prestation gratuite. JA-MAIS. Parce que oui, il y a un effet boule de neige. Genre tu bosses gratuitement une fois, et hop, machin te demande aussi gratos, comme tu l'as fait pour bidule, machin devrait y avoir droit aussi, et c'est bon pour ton portfolio, tu vas pas te plaindre en plus.

C'est exactement ça.

Il y a 5 ans, je faisais un peu tout et rien, je débutais, les rendus n'étaient d'ailleurs pas terrible. Après, j'en ai eu un peu marre, et je faisais gratuitement des projets qui me tenaient à cœur. J'ai arrêté les événements où ils ont un budget alcool très élevé et toi, ils ne "peuvent pas te payer"(ça d'ailleurs, c'est l'un des plus gros foutage de gueule du monde)

Mais ça c'était avant. Avant mon rendez-vous d'hier. Rendez-vous que je pensais être important. Celui que je pensais être pour un magazine, un édito, rémunéré. Une connection, un entretien. De l'espoir.

Et bien, vous auriez du voir ma tête quand j'ai appris que ce n'était en fait qu'une collaboration, sans grand intérêt pour moi. Mon coeur a dit stop.

Mais hier, je suis sortie du meeting le coeur gros. Je m'étais déjà embourbée là-dedans. Je ne laisse pas tomber les gens. J'ai donc décidé que ce service serait mon dernier. C'est un au-revoir (avec un potentiel doigt d'honneur pour les gros profiteurs) que j'annonce à tous ces gens/menteurs qui n'ont pas de budget. J'ai décidé d'enfin croire que mon travail a suffisamment de qualité pour être rémunéré.
J'ai décidé de stopper maintenant avant d'en être dégouté. Je continuerais des collaborations où personne n'est payé, où on se rend réellement service. Pour des projets communs. Où tout le monde y gagne. Sinon, c'est fini. 

Je suis certes sortie le coeur gros, mais grandi aussi. Cet instant, cette minute, a débloqué quelque chose. J'ai réalisé que j'avais appris à faire la différence entre les profiteurs et les bonnes causes.

Je veux que les gens réalisent que si je fais quelque chose gratuitement, c'est un putain de privilège. Et non parce que j'ai "besoin de vues sur mon portfolio". Il va très bien merci.
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mercredi 16 octobre 2013

T'es bien Française toi !

Oh toi, immigrante Française ou simple touriste, as-tu déjà entendu le fameux "ça se voit que tu es Française toi !" alors que tu n'as même pas ouvert la bouche ? Oui ? Je le savais.

Ayant quitté la France il y a presque un an (déjà !) pour des pays anglophones, je l'ai entendu mainte et mainte fois. Surtout vivant à Toronto. C'est vrai qu'en tant que Français, nous avons des traits de personnalités qui nous sont propres. Certains pour le meilleur, d'autres.. pour le pire.


Le top 5 de ce qui, apparemment, nous caractérisent, nous, Françaises : 

# 1 La Française est .... têtue.
Là où c'est plutôt pas mal : On cherche une solution à des problèmes, on s'acharne, on travaille d'arrache-pied.
Là où ça pue : on en crée AUSSI des problèmes. Si quelqu'un n'est pas d'accord avec toi, il y a forcément une partie de toi qui va essayer de le convaincre. Allez, admettez-le.

# 2 La Française est relou se bat. Pour ses idées. Pour son avenir. Pour ma part, j'ai beaucoup de mal à accepter une situation qui ne me plait pas. Ce qui est plutôt positif dans ma vie en générale, ça me permets de me bouger le luc pour évoluer. Ça l'est moins quand cette situation ne me concerne pas. Par exemple, le fait que quelqu'un dans on entourage fasse un truc qui ne me contente pas, ça m'attaque personnellement. Mais je me soigne.

# 3 La Française est sceptique. On fait confiance à personne. Un sac à main sans fermeture éclair est un risque. D'ailleurs le minimum si tu somnoles dans les transports, tu enroules ta lanière autour de ton bras. MI-NI-MUM. Les gens dans la rue qui t'arrêtent ? Ils veulent te vendre un truc. Ou te draguer lourdement. Ou les deux si t'as la poisse. On est pas gentil sans raison. Le point positif de ça, c'est que tu avances seule et considère "on est jamais mieux servi que par soi-même" comme ton mantra. Ce qui est plutôt vrai.
Le négatif ? Tu seras une vieille parano.


# 4 La Française voit le négatif AVANT le positif.  Parce que shit happens. En même temps, vaut mieux être agréable surpris que énormément déçu. Non ? Non.

# 5 La Française a la classe. Je l'aime bien celui-ci. Sauf quand il est interprété dans le sens de "tu te lâches jamais, je suis sûre que quand tu pètes ça fait des paillettes". Mais restons positif (référence #4 direct dans la face), je garde le côté glamour et paillette de la chose. On respire la classe à l'étranger. Enfin, surtout quand on est une nana. D'ailleurs, un collègue de Fanny lui a même dit qu'on avait le droit d'être hautain en tant que Français. Ça contredit bien le "Les Françaises ne s'épilent pas et pue du genou" (que je n'ai jamais entendu d'ailleurs.) 



Sur ce : BARREZ-VOUS LES FILLES ! 
 
Joie, bonheur, prospérité et Speculoos.

xoxo

J.

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mercredi 25 septembre 2013

Bon, maintenant ça suffit les intoxs

J'ai toujours voulu partir à l'étranger. Depuis que je suis gamine, je me voyais parler 3 langues. Bon, j'en suis à deux, mais c'est déjà pas mal. 

Du coup, comme toute immigrante qui se respecte, je lis des témoignages des gens qui l'ont fait avant moi. Surtout via le site immigrer.com, qui se concentre pas mal sur le Québec (je rappelle pour ma part que je suis à Toronto, en Ontario). Et des bilans, il y en a des beaux et des catastrophiques.



Ce qu'il faut savoir avant d'immigrer dans une pays, surtout concernant le Canada, c'est que la réalité n'est JAMAIS comme on l'imagine. Si vous envisagez de partir dans ce beau pays, des étoiles plein les yeux, je vous conseille sérieusement de BIEN vous renseigner avant de faire quoi que ce soit. Et je vais vous aider, parce que je suis gentille (et parce que j'en ai aussi marre de voir des gens naïfs bisousbisous)

Mettons en scène Gérard, qui envisage de quitter la France parce que ça pue, c'est nul et blablabla

- "L'immigration, c'est facile là-bas, c'est Français." dit Gérard
Ben oui voyons. On te déroule même le tapis rouge en arrivant. 
Effectivement, le Canada comporte UNE province Francophone (et non française) qu'est le Québec. Sinon dans les 12 autres, c'est rare quand ils parlent un semblant de Français. Et Gérard, ne te comporte pas comme un jambon, chaque pays a ses propres règles d'immigration, et oui, il y a quelques années, on favorisait l'immigration des travailleurs QUALIFIÉS (quitte à prendre des immigrants, autant qu'ils servent à quelque chose pour l'économie du pays). Maintenant, avec la MASSE de Français souhaitant partir, tu crois sérieusement qu'ils te veulent ? Pourquoi ils laisseraient passer un Français alors qu'un Canadien est déjà sur place, peut légalement travailler aussi longtemps qu'il veut pour faire la même chose ?
Ce qui du coup vient à démontrer que non, l'immigration n'est pas facile. Elle coûte chère (entre 1500 et 3000 dollars pour les résidences permanentes) et elle est très contrôlée.


- Gérard ajoute "j'irai sur place en touriste et je chercherais du taf comme ça"
Ben tiens. Si c'était aussi simple, tu ne crois pas que TOUT le monde ferait ça ? Minute culture, vient que je t'éclaire ta lanterne Gégé : transformer un visa de touriste en un permis de travail est INTERDIT. Point final. Pas de mais, j'ai dit. Du coup, soit tu pars avec un visa libre, soit ton taf, tu l'as déjà depuis la France. Et t'inquiète pas que si tu tentes et qu'ils le captent à la douane, tu repars dans le prochain avion.
Tu croyais m'avoir eue hein ?!
- Gérard n'abandonne rien en disant "ça posera pas de problème, ya du taf là-bas"
Mon petit margoulin, je vais te passer quelques numéros d'amis qui ont entre 1 et 15 ans d'expérience dans un domaine qui a, normalement, des débouchés (j'entends ingénierie, informatique, gestion and co) et qui se retrouve au bout de 6 mois, toujours sans travail. Pour faire référence à ma première explication, pourquoi un employeur embaucherait un Français alors qu'un Canadien peut faire la même chose, sans paperasse ? Et puis tu crois quoi ? Que tu sors de chez toi et on te propose des jobs de PDG comme ça ? Bien sûr que non. Oui, du travail tu en auras, mais comme serveur. CQFD.


- Gérard blêmit un peu quand même, et tente un "du coup, trouver un travail à salaire correct dés le début, c'est...."
Dur. Voir impossible si tu n'as aucune expérience Canadienne. Exemple : je suis photographe depuis 5 ans. J'ai bossé à Paris, à Londres pour des gens connus là-bas et qualifiés. Je suis arrivée ici, me disant que ça allait forcément m'aider. Des studios ont lu mon CV et m'ont dit clairement "sinon, vous avez travaillé pour qui au Canada ? Parce que lui, je m'en fous, je le connais pas." Conclusion: tu feras comme tout le monde : du bénévolat (très en vogue ici) et tu commenceras en bas de l'échelle. Expérience ou non.

Je sais, je sais. Calin.
Mais je ne veux pas l'achever Gérard, il est pas méchant, il est juste un peu con-con. On va lui redonner de la couleur quand même. Tu peux être chanceux aussi et t'entourer de gens très bien, ça arrive. Il ne faut pas généraliser.

Cependant, j'aimerai qu'on arrête de croire les reportages télé français avec "Machine est partie au Canada monter son entreprise de clés à molette comme ça, finger in the nose." Oui, peut-être que Machine a réussi. Mais Machine, elle a du en baver aussi un peu, et ça on ne te le dit pas.

Partir c'est génial. C'est un risque, un changement radical. Mais il faut savoir où tu mets les pieds. Tu ne tomberas pas forcément sur des gens adorables. On enjolive le Québec, mais ils ont aussi des problèmes là-bas. Du racisme envers les Français, des arnaques, notamment immobilières, du foutage de gueule. Comme partout. J'ai lu tellement de témoignages de personnes parties avec des enfants, comme ça, du jour au lendemain pour se retrouver endettés, ruinés, dépités. (Et d'ailleurs, beaucoup de commentaires Québecois disant que "si t'es pas content retourne dans ton pays, on a pas besoin des immigrants." mais faut pas le dire)

Allez Gégé, une tape dans le dos et ça repart. 



(PS : Messieurs se prénommant Gérard, je vous aime et je ne vous prends pas pour des cons. Bisous bisous)
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mardi 17 septembre 2013

Récap : 7 mois à Toronto


 Voilà maintenant 7 mois que j'ai rejoins l'amoureux à Toronto. J'adore lire les témoignages des gens, du coup je me suis dit, allez hop, je vais en faire un à ma sauce.

Je ne vais pas vous mentir, l'amour pour Toronto ne m'est pas venu immédiatement. On était un peu dans une relation de "je t'aime moi non plus"
Je suis arrivée mi-février, sois sous la neige fondue dégueu. Il faut préciser que j'avais visité Toronto une fois en tant que touriste quelques mois avant mon arrivée officielle, et ces gratte-ciels m'avaient plus donné le vertige qu'autre chose. On se demandait avec Fanny si on commencerait par Toronto ou Londres, et je me souviens lui avoir dit "Bon, vaut mieux qu'on parte à Londres. On fera peut-être Toronto après." Toute façon, on a pas eu forcément le choix, sachant que les visas sont plus ou moins long à obtenir.

Donc comme je disais, mon affection pour Toronto au début.. y'en avait pas des masses. Ce qu'il faut savoir c'est que Toronto est une ville "nouvelle" avec une apparence de vieille mamie. Les immeubles poussent comme des champignons, et pas forcément de manière harmonieuse. Les transports sont cher pour ce que c'est, Jasmin vous le dira, bref, ça s'annonçait pas folichon.

Un peu comme LaBinocle.
 Il faut aussi savoir que de mon côté, je suis quelqu'un de très actif. J'ai besoin d'être occupée professionnellement parlant. Ce qui n'est pas nécessairement le cas avec mon travail actuel. Je suis partie avec un permis Jeune Pro, soit un permis qui nécessite un travail avant l'arrivée. J'ai eu ma place dans cette petite entreprise -qui pourrait être très intéressante- grâce à du piston. Cette entreprise m'a donc rendu service pour 18 mois, me garantissant un salaire.
Cependant, c'est un poste assez stressant et continuellement en attente, chose qui n'est pas compatible avec moi. A tel point que j'en suis venue à développer des problèmes d'anxiété. Genre ton corps se créée des symptômes tout seul. Quand je suis pas bien dans mon boulot, je ne suis pas bien dans ma vie.

A ce moment là, je me demandais si c'était juste mon travail qui me dérangeait ou la ville aussi. Un gros tout bien moche accompagné de grosses remises en question.

Jusqu'à ce que... je trouve un stage en rab d'un mois, dans un domaine plus sympa. Du jour au lendemain, j'ai vu Toronto d'un autre oeil. Plus légère, plus jolie, plus intéressante. C'est là où j'ai réalisé que c'était ma vie professionnelle qui me pourrissait la vie. Mon stage est maintenant fini, mais au moins, je sais  à quoi était dû ce sentiment de vide et je peux travailler dessus, me focaliser sur d'autres projets. Un vrai coup de pied aux fesses.

Voilà où j'en suis pour le moment. Et l'ironie du sort, c'est que je pense que j'aurai beaucoup plus de mal à retourner en France après avoir vécu ici. Surtout à Paris. Ici, on respire, c'est propre, les trottoires sont larges, les gens se respectent. Personne ne te juge, ne te pousse, même dans le métro aux heures de pointes. Les gens sont civilisés. Je peux mettre une jupe sans avoir une remarque déplacée. Ce qui est très très agréable.

Mes parents m'ont rendu visite, et c'est là où je me suis rendue compte que je suis chanceuse de vivre dans ce genre d'environnement, que j'avais oublié comme je m'empêchais de mettre une robe à Paris, car je savais qu'un galeux du RER allait me prendre pour de la viande. Ou à quel point le métro PUE à Paris. Où les gens ne connaissent pas de poubelles.

Je pense que je ne comprendrais plus maintenant.

ça c'est moi maintenant.
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mardi 10 septembre 2013

J'ai été taguée BOUYA !

Jasmin m'a taguée, et entre bonnes torontoises qui se respectent, je n'allais pas passer à côté. 

Bon alors, kesskessé ?
Pretty simple my friend : 11 questions, 11 réponses, 11 anecdotes et 11 taguées avec moins de 200 abonnés sur Hello Coton. Voilà.



Les questions de Jasmin : 

1. Si tu pouvais avoir un don, lequel choisirais tu? 
La téléportation, sans hésiter. Le rêve de pouvoir changer d'endroit en quelques secondes. Mais j'ai le mal des transports, du coup, ce serait joyeux.

2. Enfant, quelle était ta série préférée? 
Hé Arnold se battait en duel avec Les Razmokets ! (Paye ton année 1992)


3. Si tu gagnais au loto, quelle est la première chose que tu ferais? 
Je suis une fourmi, j'épargne dans le but d'ahcter un jour un gros bien. Et je gâte ma famille aussi (quand même)

4. Un "Génie" te propose de réaliser 3 souhaits. Lesquels ferais tu? 
-pouvoir me téléporter
-avoir de la bouffe japonaise quand je veux, gratos
-devenir une photographe respectée dans le milieu.

5. Un souvenir qui te marque plus que les autres? 
Mon arrivée à Londres en Janvier 2012 pour mon stage d'assistante de photographe de mode. La pluie, la valise mais le bonheur total.

6. Dans le meilleur des mondes, où aimerais tu vivre? 
Un monde où une fille peut porter une jupe sans avoir des regards salaces (accompli à Toronto, ce n'est pas un problème, Paris tu pues), des architectures plus belles que les autres, une monde écologique (qu'on arrête de détruire la planète silvousplaitmerci), propre et naturel. Salut mission impossible.

7. Un regret? 
Nope, et j'espère que je n'en aurai pas !

8. Un objectif? 
 M'établir professionnellement, avoir ma propre compagnie, être mon propre boss.

9. Crois tu aux "signes"?
Oh OUI. Je suis persuadée que si une porte se ferme, une autre s'ouvre, et que si la première s'est d'ailleurs fermée, c'est que ce n'était pas fait pour toi. Testé et garanti.

10. Serais tu prêt(e) à tout quitter pour suivre l'homme/la femme de ta vie?
Haha, je suis au Canada parce que j'avais une proposition de taf, mais surtout parce que Lui est Canadien. Je pense que ça répond un peu à la question :)

11. La fois ou tu as été la/le plus gêné(e)? 
Mmmh. Là, tu me poses une colle Jasmin. Je ne pense pas avoir UN moment de gêne absolu. Je me sens gênée quand on me présente en disant que je suis à Toronto pour apprendre l'anglais alors que je le parle depuis 2 ans. Oui, il ya des mots qui m'échappent, mais je n'ai pas d'accent français très marqué et je gère des clients sans problème, alors zut.

11 faits sur moi, moi, moi.

- J'adore la bouffe japonaise, et ce, grâce à ma soeur, qui m'a fait gouté mes premiers sushis. Tu peux m'appeler Poisson Cru.
- J'ai vécu à Londres pendant 4 mois pour faire un stage, et j'y suis revenu pendant 5 pour travailler en attendant mon visa Canadien.
- J'ai bossé dans un bar, et je bois trèèèèès peu. Ironie.
- Je fais de la photo depuis mes 15 ans.
- Avant, je voulais être kiné, puis esthéticienne, et je suis photographe. Voilà, voilà.
- Si j'avais pas la trouille, j'aimerais faire des vidéos youtube
- Tu me sors par la porte, je rentre par la fenêtre (dixit le papa)
- Mon blog était pour mon rapport de stage anglais à l'origine, puis comme je suis repartie, c'était un moyen de partager des nouvelles avec ma famille, puis maintenant c'est avec tout le monde.
- Mon amoureux est Canadien, on s'est rencontré à Londres.
- J'ai refusé un taf (pourri mais payant) parce que le patron m'a regardé les seins pendant les 45 minutes de l'entretien
- J'ai déjà hurlé en Français et tapé du poing sur le capot d'une voiture à Toronto, qui a brulé un feu rouge et qui a pilé devant moi pendant que je traversais pour ME klaxonner.

11 questions : 

- Quelle est votre ville préférée ?
- Vous avez un coup de blues, vous faites quoi ?
- Quel est votre objectif de la vie (réalisable hein, pas un rêve)
- Si vous pouviez changer quelque chose dans votre vie, ce serait...?
- Quel a été une grande déception pour vous ?
- Citez un moment qui vous fait sourire, et qui marche à tout les coups
- Votre métier d'enfant ?
- LE truc qui vous exaspère chez les gens ?
- La phrase de drague la plus mignonne qu e vous ayez entendu (pour vous, ou pas)
- Si vous pouviez revivre un moment de votre vie, en mode petite souris, ce serait...?
- Pendant une bataille entre Godzilla et King-Kong, qui gagne ?

Mes taguées :

Mini globe-trotteur
Fuite-en-avant
Nice Try Little L
Barbie Underage
Eclectik Girl
EeleeSible 
Family-Bears

J'avoue que je sèche un peu, je suis beaucoup de blog a plus de 200 abonnés... Si vous voulez vous ajouter, laissez moi un commentaire, et je vous mettrais :)

Bisous, bisous, 

J.

1. Si tu pouvais avoir un don, lequel choisirais tu?
2. Enfant, quelle était ta série préférée?
3. Si tu gagnais au loto, quelle est la première chose que tu ferais?
4. Un "Génie" te propose de réaliser 3 souhaits. Lesquels ferais tu?
5. Un souvenir qui te marque plus que les autres?
6. Dans le meilleur des mondes, où aimerais tu vivre?
7. Un regret?
8. Un objectif?
9. Crois tu aux "signes"?
10. Serais tu prêt(e) à tout quitter pour suivre l'homme/la femme de ta vie?
11. La fois ou tu as été la/le plus gêné(e)? - See more at: http://leblabladejasmin.blogspot.ca/#sthash.lzNMnOFJ.dpuf
1. Si tu pouvais avoir un don, lequel choisirais tu?
2. Enfant, quelle était ta série préférée?
3. Si tu gagnais au loto, quelle est la première chose que tu ferais?
4. Un "Génie" te propose de réaliser 3 souhaits. Lesquels ferais tu?
5. Un souvenir qui te marque plus que les autres?
6. Dans le meilleur des mondes, où aimerais tu vivre?
7. Un regret?
8. Un objectif?
9. Crois tu aux "signes"?
10. Serais tu prêt(e) à tout quitter pour suivre l'homme/la femme de ta vie?
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La personne taguée répond aux 11 questions qui lui sont adressées, puis dévoile 11 anecdotes sur elle et tague ensuite 11 nouvelles personnes pour 11 nouvelles questions. Ça fait beaucoup de 11, je sais.

Le but c'est de faire connaître les blogs ayant moins de 200 abonnés sur Hellocoton. Sympa non?! - See more at: http://leblabladejasmin.blogspot.ca/#sthash.lzNMnOFJ.dpuf
La personne taguée répond aux 11 questions qui lui sont adressées, puis dévoile 11 anecdotes sur elle et tague ensuite 11 nouvelles personnes pour 11 nouvelles questions. Ça fait beaucoup de 11, je sais.

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mercredi 14 août 2013

J'ai testé pour vous... le tissu aérien

Depuis quelques années, je rêvais d'essayer le tissu aérien, cette discipline de cirque entre danse et gym. A l'arrivée de Fanny, j'en ai profité pour la trainer avec moi (oui je suis nounouille je voulais pas essayer toute seule) et donc depuis 5 semaines, on suit un atelier. 

Déjà, pour celles (ceux) qui se demandent : késako le tissu aérien ? C'est ça (en plus c'est ma prof)


Puis, comme je prend vraiment mon pied (au sens propre et au sens figuré), je me suis dis que j'allais vous faire un petit blabla dessus.

Premièrement, si vous avez envie d'essayer et que vous avez une force des bras dans le genre spaghetti, rassurez-vous, ça s'apprend. C'est clair que ce sera sûrement moins facile que celle qui fait des tractions tous les jours (c'est à dire pas moi du tout), mais c'est pas impossible.

Vous n'avez pas besoin d'être aussi hyper méga souple. Il faut quand même éviter d'être raide comme un piquet, sinon ça va être très compliqué, mais personne ne vous en voudra si vous ne pouvez pas faire le grand écart. Soyez quand même à l'aise avec votre corps, c'est une version dérivée de pole-dance finalement.

Niveau tenue, on oublie les joggings et les trucs larges, puis vous allez tout faire pieds nus. Comme ça, on a même pas besoin d'acheter des baskets ou chaussons qui pourriront dans le placard un moment venu.

Armez vous de patience ! Tout ne vient malheureusement pas du premier coup. J'ai réussi à grimper le long du tissu après 4 cours, sinon, IMPOSSIBLE de bouger mes fesses. J'ai franchement été bien frustrée comme il faut, puis finalement, c'est venu. Beaucoup de choses ne se font qu'avec la force des bras, et voir que vous pouvez lever vos jambes un demi millimètre plus haut que la dernière fois vous serez R-A-V-I-E-S. Je vous garantie que votre mini vous fera la danse de la victoire dans votre tête.

Après le premier cours, je n'ai pas pu lever mon bras a plus de 45 degrés pendant une semaine. Juré. Pourtant, on fait des étirements intenses mais rien à faire. Après le deuxième cours, rien. Que dall. Niet, nichts, nada. Fierté puissance 12.

Les sensations ? Génial. On se sent très gracieuse, même si c'est pas hyper joli à voir les premiers cours, on s'en fout, on est la reine du monde. Quand on arrive à faire une figure du premier coup, la fierté énoncée ci-dessus fait péter le compteur. 

Puis finalement, ça rend quand même assez chouette pour une débutante, non ? 


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vendredi 9 août 2013

Ces moments qu'on revivrait bien

Hier soir, en compagnie de ma copilote Fanny, on a commencé la série Being Erica, concept assez sympatoche dans lequel le perso principal - qui prend constamment des mauvaises décisions, et par conséquent à une vie bof bof et pleins de regrets tout pourris- a l'occasion de retourner dans son passé pour tenter de rectifier le tir. 

Du coup, on en est venu à une conversation très philosophique avec Fan'. Sachant qu'on a la chance de ne pas avoir de regrets (ou du moins pas des gros) plus le moment, on en est venu à se dire ces moments qu'on revivrait bien, ou qu'on reverrait bien, en mode petite souris.

Je vous conseille de vous faire votre petite liste, ça vous colle un petit sourire sur la face. Attention, ce ne sont pas des souvenirs qui font mal au coeur, hein !

J'assisterais bien à ... mes deux rencontres amoureuses.  Celle de 2010, et celle de 2012. Même si celle de 2010 est finie, c'était une chouette rencontre par hasard. Tout comme celle de 2012. Ces moments pas planifiés du tout qui te tombent dessus, avec un impact sur ta vie.


Je me reverrais bien... quand je suis arrivée à Londres, 1er Janvier 2012 sous la flotte avec ma grosse valise. 

J'aimerais regarder les petit déj avec ma môman avant d'aller au lycée.

Je passerais bien une soirée-diner filles au Foyer du Moulin Vert, dans notre appartement à manger des feuilletés au chèvre (Dieu te bénisse Anna Banana.).

J'aimerais revoir ma visite d'appartement à Cachan, mars 2011, quand on nous a annoncé que non, on ne l'avait pas, puis en fait si.

J'aimerais refaire des déjeuners-bagel-sushi-sandwich avec Olivier, mon maitre d'apprentissage.

J'aimerais repasser dans les couloirs du Service Photo de la PP, chemin que je pourrais faire les yeux fermés et pourtant dieu sait que c'est biscornu comme endroit.

J'aimerais me revoir quand j'ai rencontré mes neveux pour la première fois, tout bébé.

J'aimerais revoir ma première année de lycée, avec les amitiés soudées de l'époque et nos campings.

J'aimerais voir mon frère et moi jouer à Sonic sur la Dreamcast, quand je lui disais que les méchants me faisait peur et que je voulais juste m'occuper des "Chaos".

J'adorerais nous revoir avec Fanny dans le train destination Londres en Octobre 2012. Puis notre emménagement, dans la chambre qui puait la peinture (pièce fraichement repeinte, de quelques heures) et qu'on était complétement shootées le lendemain matin.

J'aimerais revoir mes 18 ans à la PP, avec tous mes anciens collègues et mon papa, avec tellement de bouffe qu'on savait plus quoi en faire.

 Et tant d'autres encore...

Et vous ? Un moment particulier que vous aimeriez revoir ? 

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mardi 6 août 2013

Ce que j'aimerais arrêter de voir en photo.

Oui bon, voilà, j'aime bien râler quand je regarde des prises de vues amateurs-qui-se-disent-pro ou de professionnels ratés (que j'ai fait aussi il y a quelques années, rangées dans le tiroir de la honte, mais ne le dîtes à personne.) J'ai sélectionné des extrêmes, histoire de vous montrer, mais ce sont des choses qui se voient plus ou moins dans la vie en général, et qui sont juste à vomir.


Voici donc les 6 choses qui me font faire ça :


- Les photos gothiques dans les cimetières. Ça va peut-être bien quand on a 14 ans, mais franchement ARRÊTEZ avec la nana avec le khôl qui coule genre "je hais ma vie, j'ai pas de curly", allongée sur une tombe d'un pur inconnu. En plus, c'est super glauque (j'aimerais pas qu'on s'allonge sur ma tombe moi merci). Voilà, ça c'est dit, bisous.

Bouh ce que je suis triste.

- Les photos devant un mur de tag. Voilà, vous n'avez pas d'idée ? No problemo ! On va aller devant un mur de tag, faire un "contrâââââââste", fait seulement un milliard de fois !


Ooouh, you touch my tralala... my dingding dong.

- Les photos superposées. Si VRAIMENT tu veux le faire : Photoshop, ça s'apprend. Les masques de fusion, ça se travaille.



- Les photos de femmes soi-disant boudoir, qui font plus porno dégueulasse qu'autre chose. Mais si, vous voyez très bien, la lingerie bon marché en faux latex, prise en contre plongée, la nana penchée en avant ? Si je demande une séance et qu'on me fait un truc de ce genre, je lui refais le portrait à l"'artiste". 
NINJA!
- Les montages qui n'ont AUCUN sens. Comme si le type avait décider de conjuguer TOUT ce qu'il aime en UNE image.


Da Fuck?!


- Les détourages pourris. Mais, mais, mais ...??


aaaaah que c'est ravissant.


- Les fonds qui dépassent = comble du cheap. Je peux comprendre que -quand on a pas beaucoup de moyens- on fait avec les moyens du bord. Je l'ai fait, je le referai. Mais dans ces cas là, soyez malins, faîtes en sorte qu'on ne le voit pas !


Je ne retrouve plus ma photo-argument. Du coup, j'ai mis ça.


Sur ce, je vais me laver les yeux.


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lundi 29 juillet 2013

Pour une fois, on va parler positif !

Après avoir reçu un email d'une très bonne amie (Asa ! <3) qui m'a dit "j'ai été rattraper les artciles que j'avais pas lu sur ton blog, le Canada a pas l'air de te convenir plus que ça" je me suis surprise à répondre "bah si pourtant.". Sauf que je ne l'ai pas écris ici. C'est con quand même. 

Mon blog, je m'en sers beaucoup comme défouloir, quand j'ai le cafard, et que je veux que ça passe. Dés que j'écris dessus, je fais une croix sur mes problèmes. Du coup, il est vrai que mes derniers articles ne sont pas funky, et que je n'aime pas l'idée d'avoir l'image d'une râleuse. Alors, amis Canadiens, voici un début de liste choses que j'aime ici (quand même)

- Les mentalités. Oui oui.  C'est vrai que 90 % des parisiens se résument à ça : 


Ici, c'est très simple, ils en ont rien à carrer que tu sois jaune, verte ou bleue. Les 3/4 du temps, tu vas tomber sur quelqu'un d'aimable, prêt à t'aider. Pas de dragueurs relous dans la rue, ou en boite. En gros, c'est un peu : Let me be. Period.

- Tout est toujours ouvert. La pharmacie est ouvert 24/24h. Les banques sont ouvertes le Samedi, parfois même le Dimanche. Il y a que les institutions françaises qui ferment à 4 heures. Juré.

- Les transports sont propres.

- Les gens ne sont pas des boeufs dans le métro. Tu as le temps de descendre sans perdre une épaule.

- Une fois j'ai pas pu acheter mon pass de métro, on m'a laissé passer gratuitement. OUI. Genre, tu vois ça à la RATP. AHAH.

- Tu peux avoir des cafés-machin à prix imbattable. Merci Tim Hortons.
A suivre....






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lundi 22 juillet 2013

Le corps, ce schizophrène.

Quel drôle de titre.

Ça vous est déjà arrivé qu'on vous dise "ça doit être le stress" et de répondre "ben non, je ne me sens pas stressée du tout" et pourtant, de quand même ressentir ces symptômes que vous connaissez tant ?
Ou encore un coup de blues soudain, sans rien de moche de votre vie en ce moment, il se pointe juste, genre l'air de rien ? 
Ça vous est déjà arrivé que ces faits reviennent de manière cyclique, à un certain moment de l'année où vous avez vécu des trucs plus ou moins cool (généralement, c'est les moments moins cool. Sinon, on parlerait pas de stress.) ?

La mémoire du corps est quelque chose d'à la fois fascinant et super flippant. Vous êtes censé contrôler votre corps, et apparemment, il a décidé de n'en faire qu'à sa tête et de faire ressurgir des sentiments de déjà-vu. (D'où mon titre. Oui, vous pouvez faire un "aaaaaaaaaaaaaah" de réflexion)


Là où je veux en venir (oui, il y a bien un point B à  la suite de mon point A), c'est qu'à ce moment précis, l'année dernière, je vivais quelque chose de pas très funky
Un peu comme ça
Je travaillais gratuitement dans un studio photo (un stââââââge mon ami.) où je faisais plutôt la boniche qu'autre chose. Ma relation de près de deux ans se barrait joyeusement en cacahuète. J'étais coincée dans notre l'appartement parisien que j'en suis venue à détester, et pourtant dieu sait que j'y ai mis de l'amour.  D'ailleurs, j'y étais seule, sachant que l'Ancien Lui était parti au fin fond de la France entouré de gamins (et probablement de jeunes pouf femmes. Qu'on ne me prenne pas pour un cornichon.). Je luttais avec d'autres sentiments plus ou moins naissants, que j'essayais de caser six pieds sous terre. 

J'avais coupé les ponts avec tout ce bordel pendant cette fameuse semaine. 

Cette semaine s'est avérée être l'une des plus décisive du reste de ma vie.

Car à la fin de cette semaine, ce qui avait deux ans n'était plus. 

Ce qui était un chez-nous n'était plus. 

Paris m'a confirmé son autre visage (moche) que je connaissais trop bien.

Je n'avais qu'une envie à la fin de cette semaine : partir.

J'ai donc mon corps qui a décidé de se réveiller ce matin avec ces sentiments que je pensais avoir oublié.

Et j'ai envie de lui dire : 


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lundi 24 juin 2013

Mais qu'est ce qui s'est passé depuis la dernière fois ?

Il est loin, le temps du dernier article mes amis. Non, on ne m'a pas découpé les doigts ou confisqué mon clavier. J'ai juste été prise par quelques évènements, qui ont rythmé mon quotidien, et pas qu'en bien. J'ai donc décidé de vous faire une petite update du mois de Juin.

En Juin, j'ai... pris un chiot. Annonce surprise, j'ai sauté dessus. Idée prématurée. Dans un appartement pas adapté avec aucune connaissance. Tellement prématurée qu'on a gardé cette adorable chose que quelques jours avant de la reloger dans une adorable famille avec un grand jardin et des gosses. Elle est heureuse comme un paon, nous, ça nous a dégommé le coeur à coup de machette.
Bilan :  "Éduquer son chiot" fait parti de ma bibliothèque, et j'aménage le balcon en version dog-friendly. Ce n'est que parti remise. J'ai aussi appris que beaucoup de personnes ont dû reloger un animal pour des raisons diverses. Je ne suis donc pas seule, on me dit même courageuse, alors que je me pensais trouillarde.

En Juin, j'ai.. eu ma première crise au boulot. Mal formée et manque d'attention sur un détail qui ne me semblait pas grave, ça s'est avéré l'être. Un patron qui m'appelle en furie, une période très calme, un nouveau client qui se pointe que j'ai peut-être fait perdre. Parce qu'on ne m'a pas donné les détails les plus importants (comme ce type avec qui on bosse, qui vole les clients. Fallait peut-être me le dire non ?)
Bilan : j'ai cru que j'allais me faire virer. Et franchement, je me suis plus inquiétée pour mon permis de travail que mon boulot. CQFD.

En Juin, j'ai... mon amie qui m'a rejoint. Bienvenue Fanny, wingwoman de Londres, fraichement arrivée pour 1 an ! 

En Juin, j'ai... fait pas mal de photoshoots. J'ai acheté mon matos, revendu le français. Retour au studio, et ça fait du bien.

En Juin, j'ai... fait une soirée clubbing dans un musée. Oui, le Royal Ontario Museum ouvre ses portes les vendredis soir pour te permettre de danser entouré de squelettes de dino. On a d'ailleurs eu notre moment de gloire avec Fanny, à passer sur le grand écran. Merci Twitter.

Et dire que ce mois de Juin n'est pas fini....

Résumé éclair ! Ivy, Boulot, Fanny, Shoots, Musée. Et Lui. <3



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lundi 3 juin 2013

Comment Montréal ne m'a pas conquise

Ah mes amis, j'ai visité Montréal ce week-end etn malgré ce joli temps, non, ça ne m'a pas fait briller les yeux. C'est mon moment cache-ta-joie. Ça veut pas dire que mon opinion est la meilleure hein ?

Suite à un événement familial du côté de l'amoureux, j'ai eu l'occasion d'aller visiter Montréal ce week-end. J'avoue que j'étais très partagée entre les amis enthousiastes qui vendaient Montréal comme à se taper le cul par terre, et d'autres qui étaient profondément déçus. J'ai donc mis ces eux extrêmes de côté et j'y suis partie, le cerveau prêt à forger sa propre opinion.

Ce que j'en ai retenu pendant ce cours séjour (amoureux de Montréal, passez votre chemin et ne me jetez pas de cailloux) :

- La ville est propre. L'amoureux a dit que c'était moins propre que Toronto, moi ça m'a paru kif-kif, toute façon, comparé à Paris, c'est pas dur de faire plus propre.

- Leur métro est dégueulasse à regarder. Là par contre, j'ai retrouvé Paris.

- Le nombre de sans abris ou personne qui ont l'air dérangées est impressionnant. On y est resté qu'une journée et j'ai arrêté de compter combien de SDF je voyais ou des mecs qui se mettaient à hurler dans un arrêt de bus comme si on lui arrachait les tripes, car même en utilisant les mains de l'amoureux, y avait pas assez de doigts.

- C'est plus cher que Toronto niveau bouffe/restau. ET OUI ! Dur dur de trouver des plats à moins de 15 dollars, chose plutôt simple à Toronto.

- J'ai pu manger du pâté et de la terrine, servis avec des cornichons, chose que je n'avais pas vu depuis 8 mois, et ça, ça fait du bien.

Miam. La poutine était aussi à se taper les fesses par terre.

 - Le vieux Montréal est sûrement la partie la plus chouette de Montréal. Balade sympa, mais...

- Y a pas grand chose à y faire en fait. Le tour du centre est vite faite, pas des masses de choses à visiter. Mais apparemment, ça fourmille pendant les festivals de l'été.  En gros, quelques rues mignonnes, mais dans l'ensemble, bof bof.

- Niveau esthétique, ça casse pas trois pattes à un canard. Quand on me dit "vieux port" je m'attendais à voir quelque chose d'assez charmant/pittoresque,  mais non. Encore une vois, pas grand chose à voir.

- Niveau population, j'ai découvert que je ne comprends que 50% du Québécois. Vraiment. Ils disent "Allô" pour dire bonjour déjà. Et un autre truc qui ne concerne que moi, sûrement parce que je suis un peu vieux jeu, mais ils tutoient tout le monde, proche ou non. Je ne dis pas que j'aimerais qu'on me fasse la révérence, mais j'avoue que ça me heurte un peu l'oreille.


Bilan : Mmmmhhhboaaaaarf. J'ai essayé, ça m'a pas transcendé. Allez-y et faîtes moi partager votre opinion, j'aimerais bien lire les avis des amoureux de Montréal :)

Bisous, bisous, 

J.

PS : sinon, on a eu une photo de jeunes mariés avec l'amoureux.








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dimanche 28 avril 2013

What's your next step ?

Oui, je l'avoue, depuis mon article de la gloire, je n'ai pas ré-écris ici. Bon, à l'origine ce blog était pour ma famille quand je suis partie à Londres en stage, l'année dernière, puis finalement, je l'ai continué. 

Depuis quelques temps, je ne sais pas si j'ai les hormones qui jouent aux montagnes russes, mais on va dire que le moral n'est pas toujours au beau fixe.
Pour celles qui ne me connaissent pas, je suis actuellement à Toronto, j'ai rejoins l'Homme et j'ai un boulot - normalement mi-photographe, mi-tâches administratives- pour un an et demi.
Ce qu'il faut aussi savoir, c'est que je suis quelqu'un de très actif, que j'ai constamment besoin de renouveau pour être heureuse. 
Mon ancien patron Londonien m'avait dit que finalement, la vie c'est plusieurs étapes, il faut se concentrer sur une étape à la fois. Du coup, les miennes il y a pas si longtemps que ça, c'était quitter le bar à Londres, partir à Toronto et s'y installer. Ensuite, je voulais refaire mon site, prendre des cours d'anglais. C'est fait.

Mais, maintenant, c'est quoi ?

Ce qui n'aide pas non plus, c'est que dans mon boulot actuel, je me retrouve à faire du listing depuis 1 mois 5 jours par semaine. Je n'ai donc pas de place pour la photo. Mon patron me vante des choses artistiques que je ferais sous peu, et bien j'attends toujours. La part administrative était prévue dans mon contrat, mais je pense qu'elle est en train de prendre le dessus. Je sais que je ne suis pas faite pour ça, je vis pour la photographie, c'est mon domaine, celui où je me sens bien et qui me permets justement de combler de besoin de renouveau. Avec mon permis de travail fermé, je ne peux pas changer d'entreprise du tout et ils m'ont rendu service, c'est grâce à eux que j'ai pu venir immigrer au Canada.

En parlant de Canada, et plus spécialement de Toronto, autre chose qui n'aide pas non plus : Toronto est pourtant une ville nouvelle -constamment en travaux- qui a une apparence de vieille croûtonne. C'est comme si vous sortez les mi-bas et la charlotte en plastique à 20 ans. Voilà, je l'ai dis, on va me taper dessus parce que j'ai eu l'audace de contrer tout ceux qui vantent les mérites architecturaux (il n'y a AUCUN système d'architecture ! Tu vas trouver une église entre deux buildings de 70 étages ! Ça pourrait être intéressant si ça rendait pas aussi naze).

Pourquoi c'est important ? Car lors de mes coups de blues, généralement, je vais faire un tour. A Londres, je choppais un bus, allais dans le centre, et je regardais dehors. Et paf, ça allait toujours mieux. J'avais aussi un endroit favori, juste à côté du boulot. Un lieu échappatoire.

Ici, je ne l'ai pas encore trouvé, et pourtant dieu sait que je cherche.

Pourtant, je sais que je suis chanceuse, je suis entourée, j'ai un boulot stable, de l'argent qui rentre tous les mois et un amoureux génial. J'ai enfin réussi à me remotiver pour faire des shoots par moi-même, ce qui va me redonner un coup de boost, mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir une petite voix qui me souffle que ça ne suffira pas. Que ça ne changera pas. 

Et ce qui me fait pas, c'est que je ne me suis jamais trompée.



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mardi 9 avril 2013

Pourquoi les fauxtographes me donnent envie d'aller élever des lamas en Moldavie

Voilà, je suis photographe. Je veux dire, une vraie photographe.

Et comme tout(es) vrai(es) photographes, je fais face à des difficultés. Tu te reconnaitras sûrement dans mon exaspération, toi, ami de la création d'image.
Le pire c'est que ce sont des difficultés causées par des erreurs et l'ignorance des gens que J'AI commise aussi ! T'imagines la honte. Donc voici mon sujet du jour .....

Etre un "Faux"tographe.

Oui, oui, on en parle jamais assez.
Qu'on soit bien clair : un photographe est un créateur d'image de qualité si tout va bien. Il y passe du temps, de l'argent. Il peut même créer une équipe dans la joie et la bonne humeur pour arriver à son image finale. 

Sauf que quand on a 14 ans, un compact dans les mains et un sens artistique qui n'est pas plus éloigné que la pâquerette à nos pieds, on ne s'en rends pas compte.

Si j'avais la possibilité de faire un petit saut en arrière et voir mon moi de 14 ans, voici ce que je lui dirais :

- Ce n'est pas parce que tu bidouilles sur Photofiltre et sait changer la couleur d'un élément sur une photo que tu es photographe.
- D'ailleurs, pitié, on ne garde PAS un élément en couleur sur une photo en noir et blanc. C'est ringard, c'est laid, c'est cheap et c'est laid (pardon je l'ai déjà dit ? oui, j'insiste !)
- Ecrire des phrases de chanson sur tes photos parce que tu as appris à utiliser l'outil texte ne fait pas de toi une artiste maudite.
- Bonus : oui, les bras coupés, ça fait moignon. Ça marche aussi pour les jambes. 

Ensuite vient mon moi de 17 ans, avec des idées plein la tête, fraîchement sur Paris et une potentielle envie d'être en free-lance. Là, encore une fois, parlons business.

- Tu n'as pas été trop bête pour te créer une page facebook en te disant "Photographe" donc pour ça je te félicite. En plus, tu as pris un pseudo en anglais, et c'est merveilleux car tu vis maintenant dans un pays anglophone, parce que maintenant, tu peux pas changer le nom de ta page. (Sérieux Marco ?)
- Oublie le régime d'auto-entrepreneur. C'est des pompes à fric, tu n'y gagnes rien. En fait, oublie le free-lance en France, toute façon tu t'en fous, tu t'en iras.
- Ne fais PAS de séances à ces prix là !! Tu sais pas parler argent ok, mais de là à travailler gratuitement TOUT le temps : nope nope nope. Tu n'aurais pas confiance chez un coiffeur qui te propose une super coupe pour 10 euros non ? Bon.
- Bonus : apprends à te servir d'un flash cobra. Vraiment.

Et encore, j'estime que j'aurai pu faire bien pire. Parce qu'un fauxtographe, c'est quelqu'un qui se prétend photographe sans talent alors qu'il ne l'est pas. Or, on pardonne un ado de 14/15 ans qui s'amuse gentiment. Alors qu'un adulte....

Voici quelques risques engendrés par ces êtres humains :

- ça dénature notre profession. Et par là j'entends que tu vas trouver un certain pourcentage de crétins personnes qui vont parler "photographie" avec ce genre d'image :
je vous l'avais dit, c'est du lourd !

Du coup, kesskisspasse ? Tout ceux qui arrivent à faire ne serait-ce qu'un peu """"""mieux"""""" que ça se prétendent AUSSI photographes ! Du coup, on peut arriver à ça :
Je vous l'avais dit que c'était laid. Fallait écouter.

Tu suis l'effet boule de neige ?


Le problème avec ce genre de personne, c'est qu'en plus de proposer des images à vomir, ils vont aussi proposer des tarifs "défiant toute concurrence" à comprendre "je vais faire moins cher que les pro, comme ça j'aurai plus de clients" qui du coup engendre....

- "je vais creuver la dalle" pour les vrais, ceux qui en vivent.

- Vient ensuite Instagram. J'ai vraiment besoin de développer sur le fait que prendre une photo de ton diner avec un filtre ne fait pas de toi un artiste ?

- Touche finale : de la frustration pour toi, qui se casse le cul la tête a créer tes images au moindre détails. Parce que OUI, voir sur des sites de collaboration style ModelMayhem ou book.fr, des milliers de commentaires de gens qualifiant une image absolument immonde de "superbe ! " "magnifique!" "quelle jolie composition" alors que toi tu te dis "le décor se barre en cacahouète", "la lumière est pourrie", "ya des gens en arrière plan" "on voit son téton" (oui oui) "oh ciel un moignon !", ça fait mal à ton petit coeur tout mou et te donne envie d'aller noyer des chatons. Et les chatons, ça mérite pas ça.

Après, je dis ça, je dis rien. Ça se trouve dans 5 ans, je voudrais retourner voir mon moi de maintenant pour le mettre une paire de gifles. On apprends constamment quand on est photographe. Et on apprend en faisant des erreurs, comme partout. 

Libre à chacun d'exprimer sa créativité, là n'est pas mon point principal. Ce qui m'agace, c'est de prétendre qu'on peut en faire son métier.

Comment ça, c'est pas parce que je sais mettre un pansement que je suis médecin ?

PS : mon vrai travail est ici ou
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lundi 18 mars 2013

Serais-je vieille avant l'heure ?

Enfin, je dis ça, je ne pense pas vraiment. Je suis toujours une gamine sur certains points, donc mon titre devrait plutôt être : pourquoi je me sens complètement à côté de la plaque dans ma génération ?

Il est vrai que déjà, le pays où je me trouve actuellement, ou même le Royaume-Uni, sont quand même très différents de la culture française. Forçons le stéréotype, quand tu as entre 16 et 20 ans, tu es supposé être un branl*ur qui boit comme un trou. C'est à dire tout à fait moi.


Sauf que moi, je n'arrive plus à boire d'alcool vu que le pub m'a "traumatisé" (restons française jusqu'au bout : je bois toujours du vin. Très peu. MÊME LE VIN ! ILS M'ONT TOUT PRIS), enfin j'en ai surtout pas envie. Du coup, aller dans un pub ou une soirée où je sais pertinemment que TOUT le monde va boire, me fait autant d'effet que de me couper les ongles de pieds avec des baguettes chinoises. Quoi que j'aurai sûrement plus de patience pour ça.
Long story short : je me fais ch*er comme un rat mort quand je suis la seule à ne pas boire, c'est à dire dans 99% des cas.

Je dois aussi avoir un côté misanthrope car l'idée d'être entourée d'inconnus me fait un peu flipper. Autant tu me dis qu'on va rencontrer 2 ou 3 personnes, je suis super enthousiaste, étant curieuse de nature, mais l'idée de grosse soirée...non. Vraiment, ça passe pas. Probablement pour la raison citée ci-dessus d'ailleurs.

Mais voilà, je suis au Canada. Voisins des États-Unis et partisans des soirées "gobelets rouges dans les maisons" qu'on a tous vu dans les films sans jamais vraiment y participer, nous, petits français, où l'alcool coule à flots, la maison est détruite et c'est partouze générale à la fin. Heureusement, le Canada reste quand même plus soft que les US, du moins quand ils atteignent la vingtaine, ils se calment. Un peu.

Mon point est que maintenant : va expliquer aux Canadiens que toi, l'alcool bof tu t'en tamponnes. Déjà, tu as droit à des gros yeux globuleux. Ensuite, si tu veux compliquer la tâche et rire intérieurement, dis leur que toi, tu ne comprends pas le but de se bourrer la tronche le plus vite possible au point d'oublier ton nom. Enfin, coup de grâce, dis leur que ça t'est déjà arrivé de faire des dîners (oui, des DINERS. Avec des amis. Oui personne n'était mort pour l'occasion) avec une bouteille de vin à 4, et que c'était très bien comme ça.

Suite à cette addition de faits pour eux surréalistes, vous pouvez vous sentir soit comme un con très seul. Ou combiner les deux. Ce qui m'arrive la plupart du temps.

Or, je ne devrais pas me sentir stupide de ne pas vouloir ressembler à Madame Patate qui balbutie non ? 
C'est fou cette gêne qu'on a quand on fait quelque chose qui diffère du mode de vie de notre entourage. Mine de rien, ma cause n'est pas perdue, dans toutes les filles que j'ai rencontré jusqu'à présent, il y en a très peu qui boivent énormément. Voir, elles ne boivent pas du tout. (pouces en l'air)

Chouette, j'ai trouvé des gens pour faire des dîners !


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Travailler chez soi : enfer ou extase ?

Voilà, je travaille chez moi. Je n'ai pas de bureau où aller et juste du boulot informatique à faire pour lequel mon ordi convient très bien. Donc, pour la première fois de ma vie, j'ai fait une semaine de travail à la maison (et je suis en attente d'une deuxième semaine d'ailleurs. Joie, bonheur.)
Du coup, je me suis dis que créer une petite liste avantages/inconvénients valait peut-être le coup.

C'est vrai, je vous l'accorde, travailler chez soi, ça fait rêver. Parce que mine de rien, il y a de sacrés avantages. Par exemple :

- tu peux bosser en pyjama, personne en a rien à carrer.
- pas non plus besoin de te taper la case présentation/maquillage, personne ne te verra.
- le métro en heure de pointe, tu t'en tamponnes aussi.
- ne pas avoir à affronter le froid Canadien à 8h du mat est jouissif.
- tu n'es jamais en retard.
- tu fais tes horaires plus ou moins comme tu veux, tant que tu respectes ce qu'on te demande.

Cependant, malgré cette façon de faire qui semble alléchante, il y a aussi... (musique diabolique) le revers de la médaille.

- tu ne sors pas de chez toi. Du tout. Et encore, j'ai la chance d'avoir une bibliothèque dans mon immeuble, qui me permet d'éviter de sombrer dans la folie et de détester mon appartement.
- ta motivation doit être décuplée puissance 10.000 lorsque que ton réveil sonne. Et oui, sachant que tu ne dois pas être quelque part à une heure particulière, commencer à bosser n'est vraiment, mais alors vraiment pas dans tes priorités.
- tu es facilement distrait par n'importe quoi. Ben oui, tu es chez toi. La lutte est dure face à tout ces trucs qui sont pas importants mais que tu as soudainement envie de faire, juste parce que tu peux. Même ranger tes livres par ordre alphabétique, c'est dire !
- tu penses que tu vas pouvoir faire des choses perso  et gagner du temps après ton "boulot", cependant, je fais du listing sur Excel, soit je fais exactement la même chose pendant 8 heures, et donc, hormis le fait que je me sente comme un singe à qui on jette des cacahuètes, quand j'arrive enfin à lâcher mon écran, je peux rester à regarder le mur pendant une demi-heure, dans le vide. Je soupçonne mes neurones de fondre. Du coup, vous l'aurez deviné, je ne fais rien.
- quand tu as des tendances misanthropes comme moi, sortir à partir de 18h te semble impossible. Tu es claquée, 90% du temps tu es AUSSI de mauvais poil et soudainement, voir des gens c'est inconcevable parce que tu es prête à bouffer tout le monde.

Finalement, tu es comme tout ceux qui travaillent dehors...
"vivement le week-end !"
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