mercredi 14 août 2013

J'ai testé pour vous... le tissu aérien

Depuis quelques années, je rêvais d'essayer le tissu aérien, cette discipline de cirque entre danse et gym. A l'arrivée de Fanny, j'en ai profité pour la trainer avec moi (oui je suis nounouille je voulais pas essayer toute seule) et donc depuis 5 semaines, on suit un atelier. 

Déjà, pour celles (ceux) qui se demandent : késako le tissu aérien ? C'est ça (en plus c'est ma prof)


Puis, comme je prend vraiment mon pied (au sens propre et au sens figuré), je me suis dis que j'allais vous faire un petit blabla dessus.

Premièrement, si vous avez envie d'essayer et que vous avez une force des bras dans le genre spaghetti, rassurez-vous, ça s'apprend. C'est clair que ce sera sûrement moins facile que celle qui fait des tractions tous les jours (c'est à dire pas moi du tout), mais c'est pas impossible.

Vous n'avez pas besoin d'être aussi hyper méga souple. Il faut quand même éviter d'être raide comme un piquet, sinon ça va être très compliqué, mais personne ne vous en voudra si vous ne pouvez pas faire le grand écart. Soyez quand même à l'aise avec votre corps, c'est une version dérivée de pole-dance finalement.

Niveau tenue, on oublie les joggings et les trucs larges, puis vous allez tout faire pieds nus. Comme ça, on a même pas besoin d'acheter des baskets ou chaussons qui pourriront dans le placard un moment venu.

Armez vous de patience ! Tout ne vient malheureusement pas du premier coup. J'ai réussi à grimper le long du tissu après 4 cours, sinon, IMPOSSIBLE de bouger mes fesses. J'ai franchement été bien frustrée comme il faut, puis finalement, c'est venu. Beaucoup de choses ne se font qu'avec la force des bras, et voir que vous pouvez lever vos jambes un demi millimètre plus haut que la dernière fois vous serez R-A-V-I-E-S. Je vous garantie que votre mini vous fera la danse de la victoire dans votre tête.

Après le premier cours, je n'ai pas pu lever mon bras a plus de 45 degrés pendant une semaine. Juré. Pourtant, on fait des étirements intenses mais rien à faire. Après le deuxième cours, rien. Que dall. Niet, nichts, nada. Fierté puissance 12.

Les sensations ? Génial. On se sent très gracieuse, même si c'est pas hyper joli à voir les premiers cours, on s'en fout, on est la reine du monde. Quand on arrive à faire une figure du premier coup, la fierté énoncée ci-dessus fait péter le compteur. 

Puis finalement, ça rend quand même assez chouette pour une débutante, non ? 


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vendredi 9 août 2013

Ces moments qu'on revivrait bien

Hier soir, en compagnie de ma copilote Fanny, on a commencé la série Being Erica, concept assez sympatoche dans lequel le perso principal - qui prend constamment des mauvaises décisions, et par conséquent à une vie bof bof et pleins de regrets tout pourris- a l'occasion de retourner dans son passé pour tenter de rectifier le tir. 

Du coup, on en est venu à une conversation très philosophique avec Fan'. Sachant qu'on a la chance de ne pas avoir de regrets (ou du moins pas des gros) plus le moment, on en est venu à se dire ces moments qu'on revivrait bien, ou qu'on reverrait bien, en mode petite souris.

Je vous conseille de vous faire votre petite liste, ça vous colle un petit sourire sur la face. Attention, ce ne sont pas des souvenirs qui font mal au coeur, hein !

J'assisterais bien à ... mes deux rencontres amoureuses.  Celle de 2010, et celle de 2012. Même si celle de 2010 est finie, c'était une chouette rencontre par hasard. Tout comme celle de 2012. Ces moments pas planifiés du tout qui te tombent dessus, avec un impact sur ta vie.


Je me reverrais bien... quand je suis arrivée à Londres, 1er Janvier 2012 sous la flotte avec ma grosse valise. 

J'aimerais regarder les petit déj avec ma môman avant d'aller au lycée.

Je passerais bien une soirée-diner filles au Foyer du Moulin Vert, dans notre appartement à manger des feuilletés au chèvre (Dieu te bénisse Anna Banana.).

J'aimerais revoir ma visite d'appartement à Cachan, mars 2011, quand on nous a annoncé que non, on ne l'avait pas, puis en fait si.

J'aimerais refaire des déjeuners-bagel-sushi-sandwich avec Olivier, mon maitre d'apprentissage.

J'aimerais repasser dans les couloirs du Service Photo de la PP, chemin que je pourrais faire les yeux fermés et pourtant dieu sait que c'est biscornu comme endroit.

J'aimerais me revoir quand j'ai rencontré mes neveux pour la première fois, tout bébé.

J'aimerais revoir ma première année de lycée, avec les amitiés soudées de l'époque et nos campings.

J'aimerais voir mon frère et moi jouer à Sonic sur la Dreamcast, quand je lui disais que les méchants me faisait peur et que je voulais juste m'occuper des "Chaos".

J'adorerais nous revoir avec Fanny dans le train destination Londres en Octobre 2012. Puis notre emménagement, dans la chambre qui puait la peinture (pièce fraichement repeinte, de quelques heures) et qu'on était complétement shootées le lendemain matin.

J'aimerais revoir mes 18 ans à la PP, avec tous mes anciens collègues et mon papa, avec tellement de bouffe qu'on savait plus quoi en faire.

 Et tant d'autres encore...

Et vous ? Un moment particulier que vous aimeriez revoir ? 

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mardi 6 août 2013

Ce que j'aimerais arrêter de voir en photo.

Oui bon, voilà, j'aime bien râler quand je regarde des prises de vues amateurs-qui-se-disent-pro ou de professionnels ratés (que j'ai fait aussi il y a quelques années, rangées dans le tiroir de la honte, mais ne le dîtes à personne.) J'ai sélectionné des extrêmes, histoire de vous montrer, mais ce sont des choses qui se voient plus ou moins dans la vie en général, et qui sont juste à vomir.


Voici donc les 6 choses qui me font faire ça :


- Les photos gothiques dans les cimetières. Ça va peut-être bien quand on a 14 ans, mais franchement ARRÊTEZ avec la nana avec le khôl qui coule genre "je hais ma vie, j'ai pas de curly", allongée sur une tombe d'un pur inconnu. En plus, c'est super glauque (j'aimerais pas qu'on s'allonge sur ma tombe moi merci). Voilà, ça c'est dit, bisous.

Bouh ce que je suis triste.

- Les photos devant un mur de tag. Voilà, vous n'avez pas d'idée ? No problemo ! On va aller devant un mur de tag, faire un "contrâââââââste", fait seulement un milliard de fois !


Ooouh, you touch my tralala... my dingding dong.

- Les photos superposées. Si VRAIMENT tu veux le faire : Photoshop, ça s'apprend. Les masques de fusion, ça se travaille.



- Les photos de femmes soi-disant boudoir, qui font plus porno dégueulasse qu'autre chose. Mais si, vous voyez très bien, la lingerie bon marché en faux latex, prise en contre plongée, la nana penchée en avant ? Si je demande une séance et qu'on me fait un truc de ce genre, je lui refais le portrait à l"'artiste". 
NINJA!
- Les montages qui n'ont AUCUN sens. Comme si le type avait décider de conjuguer TOUT ce qu'il aime en UNE image.


Da Fuck?!


- Les détourages pourris. Mais, mais, mais ...??


aaaaah que c'est ravissant.


- Les fonds qui dépassent = comble du cheap. Je peux comprendre que -quand on a pas beaucoup de moyens- on fait avec les moyens du bord. Je l'ai fait, je le referai. Mais dans ces cas là, soyez malins, faîtes en sorte qu'on ne le voit pas !


Je ne retrouve plus ma photo-argument. Du coup, j'ai mis ça.


Sur ce, je vais me laver les yeux.


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